Le premier point du cahier revendicatif du SNICA-FO concernant la protection des agents en cas d'agression est l'intégration d'un bouton d'alerte des forces de l'ordre sur la tablette.
De son côté la DSR a lancé, sans concertation préalable, dans deux départements (69 et 76) et seulement 9 agents testeurs au total, l'expérimentation d'un DATI (dispositif d'alerte des travailleurs isolés) installé sur les téléphones, et relié aux BER.
Une réunion s'est tenue le jeudi 06 juin entre les OS et la DSR pour faire le point sur cette première phase.
Le SNICA-FO a ainsi pu rappeler que sa revendication (cf. supra) est plébiscitée par les IPCSR, ce qui n'est pas le cas du DATI, loin s'en faut.
Retrouvez ci-après le courriel adressé par le SNICA-FO à la DSR suite à ce point d'étape.
Nous aborderons ce sujet lors des AG du 13 juin afin de recueillir vos avis.
Bonjour Monsieur Riquelme,
Comme convenu, voici les remarques et revendications formulées par le SNICA-FO lors de la réunion du 6 juin relative à l'expérimentation du DATI,.
Rappelons tout d'abord que la demande exacte de notre organisation syndicale est : un bouton sur la tablette pour alerter les FDO en cas d'agression.
Philippe Destarkeet a tout d'abord présenté les observations transmises par les agents testeurs, à savoir :
- la consommation excessive de l'application, qui doit être couplée au GPS, ce qui vide la batterie, probablement à cause des déplacements continuels des véhicules (NéoVigie dit n'avoir jamais été confrontée à ce problème) ;
- l'encombrement des appareils ;
- les déconnexions intempestives ;
- les messages vocaux qui se déclenchent en plein examen ;
- l'absence de réception si le téléphone est dans un sac ou une poche ;
- l'utilisation sur un téléphone, a fortiori leur téléphone personnel ;
Il a ensuite précisé que nous souhaitons un dispositif adapté aux conditions d'exercice de nos missions. Il convient donc de prendre le temps nécessaire à l'aboutissement d'un projet conforme aux besoins et attentes des personnels que nous représentons.
Après ce tour d'horizon des difficultés relayées par nos mandants, nous avons demandé :
- l'élargissement de cette expérimentation à plus de départements et d'IPCSR testeurs, choisis en concertation avec les OS ;
- la mise à disposition de l'ensemble de la panoplie d'outils proposés par NéoVigie, pour que chaque IPCSR expérimentateur puisse les comparer (montre, tout de cou, pince ceinture etc.) ;
- la présence de NéoVigie pendant 1/2 journée d'examen au moins (pour leur permettre de mieux appréhender nos contraintes et conditions de travail) ;
- l'expérimentation d'un dispositif tel que revendiqué par le SNICA-FO : une application intégrée au magasin Hespéris, que les IPCSR pourront télécharger sur leur tablette pour disposer d'un bouton pour alerter les FDO en cas de besoin.
Enfin, le directeur de NéoVigie a indiqué avoir fait réaliser une étude d'impact concernant la géolocalisation, et a proposé de la mettre à disposition. Nous demandons donc à ce que ce rapport soit adressé aux OS représentatives.
Nous restons à votre disposition.
Bien cordialement,
Pascale Maset, secrétaire générale