Un IPCSR du 57 a été agressé physiquement à Pouilly (Metz), le lundi 6 mars. Un individu, qui venait de pénétrer sur le centre d'examen à vive allure, en 2RM, en empruntant un sens interdit et en franchissant un accès réservé barré par une corde, s'en est pris à notre collègue.
Ce dernier, qui l'a interpellé pour lui demander ce qu'il faisait là, a été pris à partie en ces termes "t'as de la chance d'être moniteur, sinon je te pèterais la gueule!".
L'IPCSR a interpellé les deux collègues qui se trouvaient à l'intérieur du bâtiment, et leur a demandé prévenir les forces de l'ordre. L'agresseur a alors dit "qu'est-ce que tu veux que ça me foute, tu peux les appeler, je m'en fous". Puis il a violemment poussé l'IPCSR, provoquant une entorse cervicale, qui a donné lieu à 6 jours d'ITT.
Notre collègue a porté plainte. Il a tout le soutien du SNICA-FO !
Et ce n'est pas tout ! Ce même jour, une IPCSR a été victime d'une agression verbale avec menaces sur le centre de Tourcoing. Cet acte hautement condamnable s'est produit suite à l'annulation d'un examen, due à une fraude à l'identité. Une plainte a été déposée.
Agressions à répétition, fraudes massives à cause des choix du ministère de l'Intérieur, projets visant à aggraver encore la situation et les risques de violences sur les IPCSR, pour le SNICA-FO des réactions fortes s'imposent !
L'Administration doit prendre le sujet à bras le corps, et sans délai, en déployant toutes les mesures visant à protéger au maximum les agents de ces comportements inadmissibles, traumatisants et potentiellement dangereux. Il en va de SA responsabilité d'employeur !
Les EECSR doivent en outre, autant que faire se peut, tenir leurs candidats.
Si l'Administration et les établissements d'enseignement ne prennent pas leurs responsabilités, le SNICA-FO prendra les siennes et mettra en place des actions collectives pour les contraindre à le faire !
A bon entendeur...