La DSR semble découvrir que les jeunes utilisateurs d’un cyclomoteur n’ont pas une connaissance suffisante du code de la route ! (Cf. power-point en PJ)
Le SNICA-FO rappelle que dans sa contribution sur le continuum éducatif (cliquez ici), il avait revendiqué que la réussite aux ASSR 1 & 2 (ou ASR) entraîne l’obtention de l’admissibilité du permis de conduire (APC) qui se substituerait à l’ETG, et ce dès l’âge de 14 ans. L’éducation nationale déjà en charge de la formation SR au collège pourrait très bien organiser gratuitement la formation et l’examen.
Sur la pratique, deux problèmes majeurs restent inhérents à ces formations AM
- Un nombre non négligeable d’attestations sont délivrées sans même que la formation ne soit délivrée ;
- L’enseignant est contraint de délivrer l’attestation en fin de formation même si le niveau de l’élève est insuffisant (pression des parents).
Pour le SNICA-FO, seule la mise en œuvre d’un examen pratique permettra de s’assurer que tous les nouveaux conducteurs de cyclo ont atteint un niveau suffisant pour rouler en sécurité.
Mais au lieu de cela, la DSR, au prétexte que l’Administration ne serait pas capable d’absorber 110 000 examens supplémentaires pour le permis AM, rejette le recours à l’examen. Elle ne propose que quelques modifications à la marge de la formation qui ne permettront pas d’éviter les écueils majeurs que nous venons de citer.
Nous pourrions sourire des contorsions de la DSR qui se débat dans le cadre figé des formations 7H sans examen qu’elle a elle-même forgé, si la vie des plus jeunes de nos concitoyens n’était pas en jeu.