IPCSR : le recrutement à BAC+2 constitue la première étape !
Lors de l’audience avec la DRH, le SNICA-FO a de nouveau évoqué l’évolution statutaire des IPCSR.
Pour faire aboutir cette revendication que le SNICA-FO est seul à défendre, la première étape consiste à positionner le corps à un niveau BAC+2. L’effectif d’IPCSR serait donc réparti sur 2 niveaux de grades (2ème et 1ère classes) ce qui implique la disparition de la 3ème classe et le reclassement des agents actuellement concernés en classe immédiatement supérieure.
Pour ce faire, il faut concomitamment supprimer le recrutement au niveau BAC et ouvrir un recrutement unique à BAC+2 qui permettrait d’accéder directement à la 2ème classe.
Rappelons que le titre professionnel d’enseignant de la conduite équivaut désormais à BAC+2. Il serait temps que l’Administration en fasse a minima de même avec les IPCSR !
Pour le SNICA-FO, il s’agit dans un premier temps de préciser clairement l’objectif, à savoir de définir la répartition en pourcentage des IPCSR dans les deux classes supérieures.
Puis dans un deuxième temps, de se donner les moyens d’atteindre cet objectif en recrutant exclusivement à BAC+2 et en augmentant les ratios de promotions afin d’accélérer les changements de classe des agents actuellement en poste.
DPCSR : feu vert pour la création d’un 3ème grade !
Depuis plusieurs années, le SNICA-FO revendique la création d’un 3ème grade de délégué. L'aboutissement de cette revendication viendrait parachever l’évolution statutaire que nous avons obtenue en mars 2016 avec la fusion des deux classes du principalat.
Pour autant, il est vital que la mise en place de ce 3ème grade n’ouvre pas de fusion de corps, si chère à l’Administration lorsqu’elle souhaite opérer des coupes franches dans les effectifs, et « harmoniser par le bas » les corps fusionnés. Les exemples sont malheureusement légion dans tous les ministères.
Le directeur s’est engagé à ouvrir des négociations.
Le SNICA-FO s’en félicite et restera bien entendu force de propositions sur ce dossier qu'il a initié.
Nous soulignerons enfin qu’il est de la responsabilité de toute organisation syndicale digne de ce nom de contribuer activement à l’amélioration du pouvoir d’achat de ceux qu’il représente. C’est ce à quoi s’emploie depuis toujours votre syndicat majoritaire.
Alors que nos dirigeants nous rebattent les oreilles sur l’état prétendument déplorable des finances publiques, certains s’interdisent de revendiquer au prétexte d’un « pragmatisme » bien confortable quand il s’agit de ne rien faire.
La plus-value statutaire obtenue pour les DPCSR grâce à notre persévérance démontre que l’objectif est atteignable pour peu qu’un syndicat prenne le dossier en main, mais également que les collègues s’en donnent les moyens si les négociations sont au point mort !