Notre audience avec la DRH a été l’occasion de dénoncer la politique du MI en matière d’effectifs.
Le PLF 2018 acte la suppression de 15 postes d’IPCSR. Si l’on ajoute à cela les 11 postiers de droit privé dont le contrat ne sera pas renouvelé et les 5 IPCSR qui ont obtenu un poste décroisé de sécurité routière, le bilan est tout à fait alarmant :
Ce ne sont en effet pas moins de 31 postes qui ont été supprimés cette année !
Pour rappel la privatisation de l’ETG devait permettre de « reporter 65 ETP sur les examens pratiques » : 4 ans après, sur ces 65 ETP, le MI en supprime près de la moitié (sans compter les baisses des années précédentes) !
La réalité ayant été percée à jour par le SNICA-FO, nous avons exigé que le MI recrute dès l’an prochain un nombre suffisant d’ IPCSR afin d’assurer, non-seulement les missions d’examen, mais également les missions de contrôles qui sont appelées à se développer, tout comme celles de sécurité routière. Il en va de la qualité du service public rendu aux usagers mais également de la diversification des tâches des IPCSR.
Du côté DPCSR , il s’agit plus que jamais d’augmenter les effectifs pour que le nombre de postes au sein de chaque département soit proportionnel au nombre d’agents encadrés afin de diminuer une charge de travail devenue intolérable.
Pour mémoire, le SNICA-FO revendique un DPCSR par tranche de 10 agents.
Le directeur explique qu’il existe une certaine « rigidité » dans le recrutement, ce qui signifie que l’augmentation du nombre de DPCSR entraînerait mathématiquement la diminution du nombre de cadres dans d’autres corps. Il ajoute que chaque projet de loi de finance peut entrainer d’autres diminutions d’effectif.
Pour le SNICA-FO, il est de la responsabilité de tout employeur de mettre en adéquation les besoins et les effectifs. Dans le cas contraire, il expose les agents à une surcharge de travail, vectrice de RPS (risques psychosociaux).