Par écrit, les délégués syndicaux du SNICA-FO ont invité les directeurs des services déconcentrés à diligenter sur les centres d’examen des audits de sûreté, tel que s’y était engagé le DISR dans son courrier du 20 juillet 2017. Il est en effet apparu que le délégué interministériel, ne respectant pas les termes de sa propre missive, n’a pas diffusé de consignes en ce sens dans les départements. Et pour cause, dans son projet de note à l’attention des services déconcentrés, nous apprenons que la DSR préconise désormais d’attendre qu’une agression soit commise avant de diligenter les audits !
Le rétropédalage sur un sujet aussi grave est tout à fait irresponsable. Nous nous battrons pour faire modifier ce passage.
Par ailleurs, le SNICA-FO dénonce une fois de plus l’inertie coupable de la DSR : 15 mois après le début de la vague d’agressions, cette note est encore à l’heure actuelle à l’état de projet !
Elle ne sera pas validée et communiquée aux services avant plusieurs semaines ou plusieurs mois…
Pendant ces 15 mois, ce sont donc bien les documents élaborés par le seul SNICA-FO dans son kit « Que faire en cas d’agressions ? » qui étaient utilisés sur le terrain.
Nos délégués syndicaux ont dû apporter leur soutien aux collègues victimes, les accompagner et les conseiller (notamment sur la notion d’accident de service) armés de nos seuls documents !
Enfin, ce projet d’instruction comporte un certain nombre de préconisations douteuses dont nous demandons l’abrogation ou la modification.
Point complet sur les avancées du dossier « agressions » dans cette vidéo.