Après l’agression de lundi dans le Vaucluse qui a fait l’objet d’un communiqué de presse local, 4 nouvelles agressions ont été à déplorer cette semaine :
- Mardi en Haute-Savoie
- Mercredi en Seine Maritime
- Et aujourd’hui jeudi, dans le Val d’Oise et le Gard
Dans le Gard, le candidat s’est mis à insulter l’IPCSR après avoir perdu le contrôle du véhicule en examen.
Au retour sur le centre d’examen, c’est le père de l’individu qui s’est introduit sur le centre, pourtant interdit au public, et a tenté de pénétrer dans le véhicule école.
Ont suivis insultes, menaces de mort et tentative d’agression physique.
L’IPCSR n’a dû son salut qu’à l’intervention d’un collègue sur place et des moniteurs présents qui se sont interposés pour lui permettre de s’enfermer dans la voiture. La police a été également été appelée.
Les IPCSR du département ont immédiatement cessé le travail. Le délégué syndical du SNICA-FO a accompagné la victime dans ses premières démarches (dépôt de plainte, visite chez le docteur etc.). La DDTM a été sollicité pour déposer plainte à son tour.
5 agressions en 4 jours : la cadence déjà dramatique des derniers mois semble désormais s’amplifier, tandis que les mesures obtenues par le Snica tardent toujours à se mettre en place.
Une fois de plus, nous sommes contraints de rappeler à l’Administration la responsabilité qui lui incombe lorsqu’il s’agit d’assurer la sécurité des agents. Pourtant, depuis des mois, ce sont les seules revendications du SNICA-FO qui sont à l’étude et à l’arbitrage, notre ministère restant incapable de mettre sur la table ne serait ce qu’une seule proposition !
Le SNICA-FO a été reçu sur ce sujet par le cabinet du ministre mardi. Un compte rendu sera publié dans les jours qui viennent. Il mentionnera également point par point l’état d’avancement de chacune de nos revendications sur ce dossier.
Chacun pourra ainsi se faire une idée précise de la situation et évaluer la nécessité de faire « corps de tout bois » pour contraindre notre ministère à réagir promptement, et ce par tous les moyens.