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Conseil Supérieur de l’Education Routière : la technicité des IPCSR encore menacée !
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Conseil Supérieur de l’Education Routière : la technicité des IPCSR encore menacée !

 
Posté le 11/12/2024

2 décembre : Conseil Supérieur de l’Education Routière.

La technicité des IPCSR encore menacée !

Un CSER (Conseil Supérieur de l’Éducation Routière) s’est tenu le lundi 2 décembre.

Rappelons en préambule que cette instance est celle des EECSR. Pour mémoire, les IPCSR et DPCSR de leur côté se sont vus dépossédés de la leur. Le CCER (comité de concertation de l’éducation routière), seul lieu où les OS représentatives pouvaient défendre les intérêts de la filière PCSR, a en effet été supprimé par la DSR (mars 2016), contre l’avis du SNICA-FO.  

Nos représentants, qui ne pèsent rien au CSER donc, ont tout de même pu suivre les échanges du 2 décembre. Il est en effet indispensable de surveiller les positions du secteur privé comme le lait sur le feu, mais aussi hélas les tendances de l’Administration à oublier son rôle, à savoir garantir l’intérêt général.

Au-delà de la liste des autosatisfecit de la DSR, notamment s’agissant de la dispendieuse lutte contre la fraude et de la poussive réussite à l’examen B en légère hausse, deux points particulièrement doivent mobiliser notre attention :

1)    Le groupe de travail à venir sur l’évaluation de la catégorie B, avec au programme des sujets aussi inflammables que l’IPCSR à l’arrière, la réflexion sur l’erreur éliminatoire, la mise en place d’un test obligatoire (en ligne ou sur simulateur) avant l’épreuve pratique…

2)    Le groupe de travail à venir sur l’évaluation de la catégorie A, où seront évoqués la suppression du passager, les durées d’examen, les seuils exigibles d’allure, les temps chronométrés, les conditions du deuxième essai…

Vous l’avez compris : ces groupes de travail ne sont malheureusement pas des réunions « remue-méninges » où l’on réfléchit sans a priori, encore moins la mise en confrontation de contributions étayées, mais des démarches de pseudo-concertation qui visent à aboutir à des résultats préconçus (le plus souvent à la demande des OP des EECSR), en changeant deux ou trois virgules pour tenter de faire illusion auprès des agents.

Ici, on devine déjà que l’objectif est la simplification des examens. Etonnant, non ?

L’Administration se comporte comme si elle n’avait pas compris que c’est l’examen qui tire la formation vers le haut : puisqu’elle ne parvient ni à faciliter l’acquisition d’expérience pour les candidats, ni à admettre que l’enseignement doit être contrôlé (pour ne parler que de ces leviers), elle s’en prend à sa propre exigence, cette procédure d’évaluation qu’elle a déjà modifiée à plusieurs reprises dernièrement, pour les mêmes raisons et en vain. L’adage dit pourtant que l’on apprend de ses erreurs...

Au menu : perte de technicité et baisse du niveau !

Sur ces deux sujets-métier majeurs, qui sont évoqués en ce moment-même dans les réunions syndicales du SNICA-FO, nous échangeons avec nos adhérents, notamment pour définir leurs lignes rouges. Notre résolution générale de novembre dernier (lien) apporte déjà quelques réponses.

 

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