POURQUOI SE SYNDIQUER ?
Quoi qu’en disent les esprits chagrins, il n’existe pas d’autres outils ou structures que les syndicats pour se défendre. Seules les organisations syndicales peuvent s’opposer au patron, qu’il soit privé ou public. Elles sont la cheville ouvrière de la défense des intérêts matériels et moraux des salariés/agents. Pour déterminer son choix, charge à chacun d’examiner avec attention et objectivité la nature des revendications et le travail effectué.
La force d’un syndicat dépend de son indépendance et de sa représentativité. Elle est en outre directement corrélée à sa volonté et sa capacité à agir, à s'opposer et à revendiquer.
POURQUOI SE SYNDIQUER AU SNICA.FO ?
Indépendance :
Le SNICA.FO est fidèle à la Charte d’Amiens de 1906 qui affirme l’indépendance du syndicat vis à vis de l’État, du patronat, des partis politiques, des gouvernements et des Églises.
Représentativité :
Depuis sa création en 1976, le SNICA.FO emporte une très large adhésion auprès des agents de la filière permis de conduire et sécurité routière.
Cela s'est encore confirmé lors des dernières élections professionnelles avec + de 70% des voix obtenues chez les IPCSR. Nous sommes par ailleurs le seul syndicat de la filière représentatif chez les DPCSR, avec 2 sièges sur 4 détenus par FO.
Volonté et capacité d’action :
Aujourd’hui, les tentatives pour faire cautionner les réformes par les syndicats (tables rondes, comités de suivi...) ou pour court-circuiter ces derniers (pseudo-consultations et autres sondages...) se multiplient.
Au SNICA.FO nous ne versons jamais dans la cogestion et l’accompagnement. Nous sommes attachés à de véritables négociations, sur la seule base des revendications de nos adhérents.
Notre action consiste à contrer des réformes destructrices du Service public et des conditions de travail des Inspecteurs et Délégués.
Nous savons en outre nous montrer force de propositions dans tous les domaines qui intéressent les IPCSR et DPCSR.
En témoignent nos nombreuses contributions, qui contiennent des analyses et des propositions profitables au service public, à ses agents et aux usagers.
On peut notamment citer :
- "réduire le coût de l'accès au permis de conduire" (mars 2024),
- "la santé au travail des IPCSR" (octobre 2024),
- "évolution de la carrière des DPCSR" (novembre 2023)
- ou encore nos travaux sur "l'assurance qualité et les audits annuels et quinquennaux" (novembre 2024).
Notre action a pour fil conducteur la promotion du service public et son pendant, la lutte contre son démantèlement et sa privatisation.
En tant que syndicat de fonctionnaires, nous considérons que toute attaque contre nos missions porte atteinte aux valeurs de la citoyenneté qui se sont forgées au cours des siècles. L’action du SNICA.FO permet certes de défendre nos mandants, mais elle participe également d’une vision de la société.
À ce titre, nous dénonçons la privatisation de l’examen du code de la route et de certains examens pratiques (B96, AM, A etc) qui constitue un recul sans précédent pour les usagers.
En aucun cas, nous ne pourrions considérer que passer d’un examen gratuit géré par l’État, à un examen payant vendu par des sociétés privées, marque un quelconque progrès. Dans une société dite « moderne », l’accès au permis de conduire doit être totalement étranger à la sphère marchande et relever du droit le plus essentiel et fondamental. Les fraudes massives qui sévissent dans les OA et certains EECSR en témoignent.
Par ailleurs, le SNICA.FO est indéfectiblement attaché à l’égalité de traitement des usagers et des agents. La gestion centralisée du service du permis de conduire est une nécessité pour assurer l’unité de l’examen en France et de ses conditions de passation.
Les textes nationaux régissant notre activité revêtent à ce titre une importance de premier ordre. C’est pourquoi nous avons toujours tout mis en œuvre pour les obtenir et pour les sauvegarder.
Les deux principaux griefs formulés habituellement contre la centralisation, accusée d’être lourde à gérer et éloignée des préoccupations locales, ne tiennent d’ailleurs pas compte tenu du faible effectif de la filière (1500 agents) et de la nécessité d’assurer une stricte égalité de traitement des usagers dans notre secteur.
Voilà donc en quelques mots ce qui conduit l’action quotidienne du SNICA.FO :
- qualité du Service public
- égalité de traitement des personnels et usagers
- défense des conditions de travail
- emprise accrue de l’État sur le dispositif « permis de conduire ».
Comme chacun le sait, la trésorerie syndicale constitue le nerf de la guerre pour multiplier et renforcer la capacité d’action du syndicat. Nous invitons donc tous les IPCSR et DPCSR à contribuer à leur propre défense en rejoignant le syndicat qui se bat effectivement pour leurs intérêts : le SNICA.FO.
Le bulletin d'adhésion 2025 est en PJ de ce post.
A noter :
La cotisation syndicale donne droit à un crédit d’impôt de 66% pour les agents qui sont « au forfait ». Elle peut être intégrée aux frais pour ceux qui sont « au réel ».