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Conversation téléphonique avec le DISR

Conversation téléphonique avec le DISR

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Posté le 11/05/2016

Hier soir, au regard des remontées de terrain qui indiquaient un taux de réussite en ETG plafonnant à 23% malgré le « toilettage » opéré par la DSCR, le SNICA-FO a téléphoné en urgence au DISR, Emmanuel BARBE.

La situation dans les salles de code devient en effet de plus en plus tendue et les IPCSR sont en première ligne pour faire face au désenchantement des candidats. 

Du côté des DPCSR, beaucoup de candidats libres exigent désormais de repasser leur examen gratuitement (donc avant fin mai), conformément à ce qu’ils ont entendu dans les médias. Pour bon nombre d’entre-eux, ce ne sera hélas pas possible. 

C’est donc à tous les niveaux que la situation devient explosive sur le terrain. 

Nous avons écrit au DISR dès la semaine dernière pour lui demander quelles dispositions il comptait prendre pour assurer la sécurité de ses agents : à ce jour aucune réponse !

Pire, le DISR estime que c’est lui qui est en première ligne car il subit « les foudres médiatiques ».

Quelle désinvolture quand on sait que les IPCSR et DPCSR risquent chaque jour des agressions d’une autre nature que de simples « foudres médiatiques » !

 

  Le SNICA-FO revendique la mise en œuvre immédiate de mesures d’urgence :  

1. Le retour à l’ancienne banque de questions pendant une durée suffisante pour laisser le temps aux candidats de se préparer, aux auto-écoles de se doter de nouveau matériel pédagogique et aux éditeurs de ces matériels de finaliser leurs offres. Ce n’est pas aux IPCSR et DPCSR de payer les pots cassés de cette réforme dont nous contestons la finalité comme la méthode, et qui présente un risque sérieux d’agressions. 

Refus catégorique du DISR de revenir temporairement à l’ancienne banque de questions, alors que cela est techniquement possible. Les raisons invoquées sont aussi incohérentes qu’inconséquentes : la peur des médias, la pression de l’Europe, la privatisation à venir etc. ll n’évoque à aucun moment les agents sur le terrain…

Le DISR pousse le dédain jusqu’à nous dire que les IPCSR doivent demander aux auto-écoles de présenter des candidats suffisamment préparés. Incroyable !

2. L'annulation immédiate de toutes les séances ETG jusqu’à mardi prochain pour laisser le temps aux DPCSR de réinstaller l’ancienne banque de questions dans des conditions normales et non comme cela s’est passé lundi dernier. 

Le DISR indique qu’un nouveau toilettage va être opéré dans les jours qui viennent [NDLR : nous avons appris ce matin que ce sera pour vendredi], mais qu’il n’envisage pas d’annuler les séances de code de la semaine. Une nouvelle marque de respect pour les agents et les candidats! Nous insistons sur l’urgence de mettre en place des questions qui permettent de revenir immédiatement à un taux proche du taux habituel. La dernière mise à jour n’a permis qu’une misérable hausse de 7 points, si la prochaine est du même acabit, la situation pourrait devenir incontrôlable.

3. L'annulation sans-délai de la consigne de porter le nombre de candidats à 40 par séance.

Le DISR explique qu’il n’a pas été tenu au courant de la diffusion de ces consignes ! Nous lui indiquons qu’il doit tout de suite émettre un contre-ordre mais il n’y semble pas disposé.

4. Des dispositions permettant de garantir la sécurité des IPCSR sur les centres d’examen.

Le DISR tente de noyer le poisson en expliquant qu’il va réfléchir à la question avec ses « collaborateurs » mais que pour l’heure il note qu’aucune agression n’a été recensée ! Nous comprenons donc qu’il faudra attendre qu’une violence soit commise sur un agent avant que la DSCR ne réagisse. Scandaleux !

 

En conclusion le DISR indique que nous serons tenus au courant des décisions prises et des mesures qui seront mises en œuvre. Pour l’heure, nous n’avons toujours aucun retour mais nous ne nous faisons aucune illusion sur la volonté réelle de la DSCR de protéger ses agents.

 

En conséquence, nous avons saisi le ministre de l'intérieur pour porter à sa connaissance la gestion désastreuse et irresponsable de la DSCR. Nous l'invitons à prendre la main pour protéger l’intégrité morale et physique de ses agents.   

Un communiqué de presse est également parti aujourd’hui. Il pourra être ajouté au « KIT ETG » que le SNICA-FO a rédigé à l'attention des IPCSR. Ce communiqué a pour objectif d’expliquer aux candidats que les IPCSR et DPCSR « sont résolument dans le camp des usagers ». Le SNICA-FO appelle « les candidats à respecter les agents et à ne pas diriger contre eux leur ressentiment ». 

Plus que jamais la question du droit de retrait est d’actualité. Nous invitons chaque agent à bien prendre connaissance du document sur ce sujet dans notre « KIT ETG » et à en faire usage dès que la situation laisse apparaitre le moindre risque.

Le SNICA-FO soutiendra tous les collègues contraints d’utiliser ce droit. Nous l’avons clairement annoncé au DISR.

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