Processus de déploiement des nouvelles tablettes (septembre octobre 2016)
- Les 1 500 tablettes seront livrées par le fournisseur au magasin central de Reims
- Des navettes les achemineront chaque semaine depuis Reims vers les SGAMI
- Les SGAMI se chargeront de les acheminer aux différents SIDSIC (services informatiques départementaux)
- Les SIDSIC procèderont au paramétrage de sécurité et à l’installation de la messagerie pour chaque inspecteur
- L’installation de l’APEP se fera par l’inspecteur ou par le délégué
6 départements (75 - 77 - 93 – 66 - 34 – 42) ont été choisis pour expérimenter ce nouveau matériel.
Dans chacun de ces départements, 2 IPCSR seront dotés de ces nouvelles tablettes.
A noter que la DSCR a assuré aux DPCSR que ce seraient bien les SIDSIC qui seraient en charge des paramétrages de sécurité. Il ne restera alors qu’à télécharger « APEP » sur chaque poste, ce qui a priori semblerait rapide et facile.
En revanche, la DSCR ne prévoit toujours pas de module de formation « prise en main » comme nous le revendiquons.
Nos délégués syndicaux se rapprochent actuellement des DPCSR pour relayer cette demande légitime.
Pour l’heure, nous ne savons toujours pas si ces tablettes pourront être déconnectées de la 4G dans les véhicules.
Si ce n’était pas le cas, il existerait un risque potentiel sur la santé des agents. C’est pourquoi le SNICA-FO a saisi les CHSCT locaux et alerté le Secrétaire général du ministère sur ce thème.
La dématérialisation du 02 :
Le candidat libre ou l’école de conduite (pour le compte de l’usager) pourra :
o Inscrire ses candidats aux examens (ex-CERFA02)
o Effectuer la demande de titre (ex-CERFA06)
Les expérimentations débuteraient dès octobre 2016.
S’ensuivraient pendant 3 mois, des tests et ajustements du dispositif.
En janvier 2017, un premier bilan de ces expérimentations serait fait avant un déploiement dont ni le calendrier, ni les modalités n’ont été communiqués à ce jour.
COMMENTAIRES DU SNICA-FO
La DSCR a acheté 1500 tablettes. Ce volume ne permet pas d'avoir de stock suffisant pour remplacer les matériels défaillants dans chaque département. Les BER devront-ils financer les tablettes de remplacement ?
La dématérialisation des 02, promesse de longue date de l’Administration (FAETON) pourrait, si les modalités étaient convaincantes, améliorer sensiblement le quotidien des IPCSR.
Pour autant, cette dématérialisation s’inscrit dans le cadre bien plus large d’un plan de destruction du service public des préfectures intitulé « Plan préfectures nouvelle génération » (PPNG) et d’une marchandisation d’une prestation de service public. Les usagers sont invités à utiliser des « téléprocédures », ce qui suppose qu’ils aient accès à Internet. Plus globalement, pour les agents de préfecture, il s’agit d’un véritable plan social. Les postes correspondants aux missions supprimées vont disparaître. Les agents concernés seront contraints à la reconversion professionnelle avec toutes les contraintes que cela peut représenter.
Pour le SNICA-FO, la dématérialisation des « 02 » doit permettre de supprimer toutes vérifications sur le dossier : le système informatique doit être capable d’effectuer ces vérifications de façon autonome et de bloquer un candidat dont le dossier ne remplirait pas les critères de recevabilité. L’IPCSR ne devrait contrôler que la pièce d’identité du candidat et éventuellement son livret AAC.
Si l’objectif à terme est d’inscrire l’ensemble des candidats en version dématérialisée, il n’en reste pas moins que les anciens dossiers « 02 » vont rester dans le circuit un bon nombre d’années encore. La conséquence pour les IPCSR, c’est l’obligation de « jongler » quotidiennement avec les dossiers papier et les dossiers dématérialisés.
Si on ajoute à cela le « casse-tête » actuel entre tablette et CEPC papier, la situation deviendrait vite intenable.
Le SNICA-FO saura être force de propositions sur ce sujet le moment venu.