Par mail du 13 janvier, la DSCR informait les DPCSR qu'à partir du mardi 17 janvier, de nouveaux départements seraient invités à réutiliser les nouvelles tablettes. Pour le SNICA-FO, il s’agit d’une aberration dès lors que les difficultés déjà recensées dans les départements tests ne sont pas durablement résolues.
Nous avons donc demandé à la DSCR de surseoir à cette extension du dispositif.
La DSCR nous a répondu favorablement. Retrouvez l’échange de mails ci-dessous.
En parallèle, le SNICA-FO continue de revendiquer l’octroi de jours de repos compensateurs pour les IPCSR et DPCSR (cliquer ici).
Par ailleurs, comme nous le mentionnions également dans notre courriel, les BER restent en attente de consignes urgentes et précises sur la gestion des candidats qui sont dans l’incapacité d’imprimer leur CEPC, qu'ils soient reçus ou ajournés. Dans le premier cas, il leur est impossible de justifier la détention du permis de conduire en cas de contrôle par les forces de l’ordre, quand dans le second cas, les usagers ne disposent pas de leur bilan de compétences.
La DSCR n’a pas répondu sur ce sujet et nous l'avons relancée.
Il est de sa responsabilité de ne pas abandonner les BER dans une situation inconfortable face à des usagers excédés.
Le 17 janvier 2017 à 20:47, GINEFRI Pierre Sous-directeur DSCR-ERPC a écrit :
Madame la Secrétaire générale
2 séries d'actions techniques ont été menées depuis la semaine dernière :
- la supervision de la base de données a été mise en œuvre comme prévu par la DSIC : cette supervision est pour partie automatique, pour partie humaine (avec la présence permanente de personnels de la DSIC). Cette supervision en continu permet d'anticiper pour partie les problèmes et de redémarrer la plateforme immédiatement en cas de blocage ;
- hier, en fin de matinée, un premier correctif a été installé pour améliorer les performances de la base de données. Ce correctif ne couvre cependant pas encore toutes les causes de dysfonctionnement ;
- demain Cap Gemini doit livrer une mise à jour de la base, qui sera testée en qualification ;
- jeudi, si les tests s'avèrent concluants, nous devrions être en mesure de mettre en production.
D'ici là, seuls les départements autorisés à travailler avec l'APEP android pour validation continueront de l'utiliser. Nous ne donnerons la consigne à tous les départements d'utiliser à nouveau l'APEP que lorsque tous les tests seront concluants.
Bien cordialement
PG
Pierre GINEFRI Délégation à la sécurité et à la circulation routières Sous-directeur de l'éducation routière et du permis de conduire
-------- Message original --------
Sujet: Déploiement APEP2: nécessité de surseoir à son extension
De : SNICA-FO
Pour : Pierre GINEFRI sous-directeur ERPC
Date : 16/01/2017
Monsieur le Sous-directeur,
Par mail du 13 janvier, vos services informaient les DPCSR que l'objectif de la DSCR consistait à apporter une correction aux incidents rencontrés dans le cadre d'APEP2 avant une utilisation nationale.
Le message précise qu'à partir de mardi, de nouveaux départements seraient invités à réutiliser l'application.
Il apparaît pourtant que les premières circonscriptions ayant repris l'utilisation des tablettes depuis le 09 janvier connaissent toujours des difficultés.
Dans ce contexte, il ne nous paraît pas opportun d'entamer cette montée en puissance dès lors que des dysfonctionnements déjà identifiés subsistent. Ce serait en effet prendre le risque d'en voir surgir de nouveaux et de confronter un nombre croissant d'agents à des situations complexes face aux usagers.
Le SNICA-FO vous sollicite donc afin de surseoir à cette extension du dispositif tant que des mesures n'auront pas permis de résoudre les soucis recensés dans les départements ayant déjà repris l'utilisation de la tablette.
Nous profitons de ce courriel pour mentionner que des résultats d'examen inscrits sur les tablettes ne remontent pas systématiquement auprès de la base AURIGE. Le candidat ne reçoit donc pas le mail à partir duquel il peut imprimer son CEPC, alors même que les BER ne trouvent plus trace du résultat sur le serveur. Seul le bordereau fait alors foi. Nous vous sollicitons afin qu'un modus operandi soit diffusé auprès des services déconcentrés afin de pallier cette difficulté.
Il est à noter que le problème se pose également lorsque le candidat est ajourné et qu’il souhaite prendre connaissance de son bilan de compétence.
Dans l'attente de votre retour sur ces sujets,
Cordiales salutations,
Pascale MASET