La DRH du MI se retranche derrière une décision interministérielle d’harmonisation pour justifier la suppression d’un cycle de mobilité pour les IPCSR et DPCSR dès 2017.
Pour le SNICA-FO, ce n’est pas aux agents de faire les frais d’une nouvelle organisation, exclusivement basée sur la réduction des coûts engendrés par la réunion de ces instances.
Dans ce contexte, pour maintenir un nombre équivalent de mouvements sur une année, le SNICA-FO a revendiqué des adaptations au fonctionnement actuel. L’objectif consiste bien entendu à gommer les effets pervers induits par la suppression d’un cycle.
La priorité : augmenter le nombre de mouvements par cycle
Pour ce faire, il convient de publier les postes susceptibles d’être vacants au fur et à mesure et en temps réel, dès lors qu’un agent émet un vœu de mobilité. Cette possibilité existe déjà dans d’autres corps.
Comment ça marche ?
Au moment de la parution de la liste principale, s’ouvre une période d’un mois.
Durant cette dernière, à chaque fois qu’un agent candidate pour une mutation, son poste apparaît immédiatement en « susceptible vacant » sur un site internet ou intranet dédié.
Ainsi d’autres agents peuvent se positionner dessus, ce qui entraine l’apparition de leur propre poste en « susceptible vacant » sur le site. Et ainsi de suite jusqu’à la clôture de la session.
Cette disposition permettrait d’augmenter significativement le nombre de rotations pour chaque cycle par rapport à l’existant, à condition toutefois de combiner réactivité des agents et réactivité de la DRH.
Enfin, le SNICA-FO a rappelé que tout poste proposé aux stagiaires doit obligatoirement avoir été proposé aux titulaires lors du cycle précédent.
Ce principe ne doit souffrir aucune exception.
Nous avons exigé que ces dispositions soient scellées par voie réglementaire.
La DRH s’est déclarée prête à préparer les modalités de mise en œuvre de ces revendications, ce dont nous nous félicitons.
Compte tenu des enjeux pour les personnels, le SNICA-FO restera extrêmement attentif au strict respect de ces engagements.
Le calendrier retenu pour les deux cycles nous sera proposé ultérieurement. Ces premières discussions laissent néanmoins transparaître que les dates de prises de postes seraient fixées en début d’année et après l’été.