La DSR s’est entêtée pendant des mois et des mois à ne pas satisfaire notre revendication sur l’inventaire et le chronométrage des tâches additionnelles.
Après le dépôt de préavis de grève, la mobilisation des IPCSR du 18 octobre et des tractations jusqu’au sommet du ministère, le principe d’un groupe de travail a enfin été validé.
L’engagement du secrétaire général adjoint du ministère de l’Intérieur le 07 janvier dernier a ainsi constitué une étape décisive, puisque l’échéance de fin mars que nous exigions a été validée.
Les délais sont certes contraints, mais ils ne sont imputables ni aux IPCSR, ni au SNICA-FO !
Il demeure évident que de tels travaux doivent laisser une place entière à la discussion, aux échanges et aux débats contradictoires, notamment pour permettre au SNICA-FO de porter, et défendre bec et ongles, vos points de vue.
Or ERPC, en ne programmant que deux réunions en deux mois et en refusant de surcroît les échanges informels intermédiaires, empêche le dialogue social nourri qui s’impose pour un dossier aussi complexe que celui-là.
Les deux versions successives de l’inventaire, communiquées par ERPC, démontrent que ces rendez-vous sont incontournables, la forme et le contenu du document laissant clairement apparaitre que le chantier est encore très vaste. Les travaux écrits ne remplacent pas des échanges de vive voix, chacun devant être en capacité d’avancer ses arguments et positions lors de débats contradictoires.
Alors que nous avons sollicité un échange en amont de la réunion du 09 mars, c’est une fin de non-recevoir qui nous a été adressée par ERPC le 23 février. Inconcevable !
Un tel refus compromet ainsi très clairement l’engagement du Préfet JACOB, l’échéance de fin mars devenant dans ces conditions intenable.
Nous avons donc réitéré de façon pressante un rendez-vous auprès d’ERPC.
Les RIS de mars constitueront l’occasion d’échanger à l’aune de cette nouvelle donne !
Nous vous tiendrons bien entendu informés de toute évolution.