Le courrier envoyé par le SNICA-FO au ministre de l’Intérieur le 18 août dernier (lien) a permis de relancer le dialogue social et a abouti à l’audience du 23 septembre auprès de la DSR et la DRH du MI.
Pour mémoire, lors de cette rencontre, même si certaines revendications cruciales n’ont pas été satisfaites (effectifs, rémunération, privatisation), des engagements ont été pris, notamment sur les points concernant les groupes de travail relatifs aux tâches additionnelles des IPCSR et aux évolutions statutaires et indemnitaires des deux corps (lien). Ces avancées étaient susceptibles d'infléchir la suite des événements.
Toutefois, afin d’avoir des signes tangibles de la bonne foi de la DSR et la DRH, il était requis d’obtenir un calendrier de travail précis et resserré. Les élections présidentielles constituent en effet une échéance favorable pour faire aboutir nos revendications.
En effet, tout attentisme constituerait une insulte à l'intelligence des agents et équivaudrait donc à une fin de non-recevoir.
Or, la réponse de la DSR, formulée par l’intermédiaire de la sous-direction ERPC, vient porter un coup d’arrêt à la démarche entamée par le ministre et le SNICA-FO. Elle constitue une véritable provocation dans la mesure où elle n’apporte aucunement la visibilité demandée (lien).
Chacun pourra juger des multiples précautions de langage qui visent clairement à noyer le poisson. Si la DSR voulait énerver davantage les troupes, elle ne s’y prendrait pas autrement.
Cette « réponse » nous contraint à poursuivre le mouvement engagé. Les agents seront donc consultés dès cette fin de semaine dans la perspective d’une grève devenue inévitable.