Cette période complexe illustre de nouveau le sens inébranlable du service public des IPCSR. Ces derniers répondent en effet présents au quotidien alors qu’ils réalisent les examens dans des conditions encore plus dégradées que d’habitude.
Malgré le manque d’équipements d’une majorité de centres, malgré les contraintes liées à l’application du protocole, malgré l’appréhension qui naît du contexte sanitaire alors qu’ils travaillent dans un habitacle exigu voire irrespirable, les agents sont bien là !
Face à ce constat, ils méritent un geste financier fort de la part de leur ministère, sur une base égalitaire, les efforts réalisés ne pouvant l’être indéfiniment du même côté. C’est l’objet d’un courrier que le SNICA-FO a envoyé au ministre de l’Intérieur le 12 février (lien réservé à nos adhérents).
Bien entendu, la dégradation des conditions de travail et la suppression de missions ne se monnaient pas. Le SNICA-FO continuera inlassablement à tout mettre en œuvre pour lutter contre.
En effet, outre la reconnaissance salariale et les perspectives d'évolution professionnelle, la considération d’un employeur pour ses personnels passe notamment par le souci permanent de leur état de santé physique et moral.
Cela suppose de ne pas les exposer à des réformes destructrices visant à confisquer certaines de leurs prérogatives , de leur assurer le confort nécessaire sur le lieu de travail et de garantir des conditions décentes d’exercice des missions !