Concernant les tablettes, la DSR estime qu'au vu du volume d'examens remontés, les problèmes sont finalement marginaux ! Elle considère que la généralisation de l'application Android est un succès et que son fonctionnement global répond aux attentes… de l'Administration.
D'ailleurs, la DSIC et la DSR annoncent en chœur qu'il n'y aura "jamais" de version définitive de l'application ! Celle-ci sera en perpétuelle évolution et les mises à jour répétées que les IPCSR sont donc contraints de faire sur leur temps de repos ne semblent pas émouvoir l’Administration !
En effet, c'est un choix assumé qui a été fait de mettre en œuvre une version non aboutie et de la faire évoluer ensuite.
La version 1.2.8 d'APEP vient d'être mise en service au 13 mars, après différents problèmes de connexion au magasin d'applications. La DSR nous assure, une nouvelle fois, qu'elle sera plus rapide que la précédente !
Il s'avère en fait que la DSIC traite les bugs et anomalies en fonction des remontées des BER, voire parfois au cas par cas. Par conséquent, un certain nombre de problèmes que le SNICA-FO a mis en avant lors de l’audience du 27.02 étaient inconnus ou étaient supposés résolus (inefficacité de la fonction de suppression du CEPC, bilans de sessions disparues dans Aurige alors que les CEPC y sont présents, modifications de plannings qui ne basculent pas d'Aurige vers APEP…).
Nous avons rapporté par ailleurs l'exaspération des DPCSR, qui reçoivent parfois des consignes le soir pour application le lendemain et qui se débattent au jour le jour avec les problèmes liés à la fois à APEP et à Hesperis NG.
Sur ce point, le sous-directeur considère que les DPCSR mécontents sont "toujours les mêmes" !
Nous avons également évoqué le problème de la vérification d'identité dans le cas où un doute peut apparaitre entre la photo de la pièce d'identité et le visage du candidat le jour de l'examen. La DSIC nous déclare que l'import de la photo dans APEP est beaucoup trop lourd et a donc été abandonné. Le sous-directeur prend note… mais n'apporte pas de réponse réglementaire sur la conduite à tenir en examen !
Au final, non seulement les dysfonctionnements répétés d'APEP perturbent fortement les journées de travail des IPCSR et des DPCSR, mais ils nuisent également à leur crédibilité sur le terrain. Cela ne trouble pas la DSR, qui ne remet en cause aucun des choix qu’elle a fait.