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Edito du 16 septembre 2014

Edito du 16 septembre 2014

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  • privatisation
Posté le 16/09/2014

Les grandes avancées ne s’obtiennent pas en 24 heures. Le dépôt d’un préavis de grève illimité répond d’ailleurs à cette logique.

La passivité laisse immanquablement le champ libre à l’Administration pour dérouler ses projets contraires aux intérêts des personnels et des usagers.

Les examens AM et B96 -et autres attestations-  ont déjà été confiés à un secteur marchand, non contrôlé.

L’ETG est en passe d’être gérée par un prestataire agréé par l’Etat.

Face à ce constat, trois possibilités existent :

  • Rester passif ou entrer dans des discussions qui relèvent de l’accompagnement, ce qui revient en définitive au même.
  • Se dresser vent debout pour continuer à défendre un segment de plus en plus restreint de l’éducation et la sécurité routières.
  • Tirer profit de l’adversité en repositionnant le service public, donc l’activité des IPCSR et DPCSR, là où son efficacité est la plus grande et la plus valorisante.

Cette vision ambitieuse, mais réaliste, doit s’accompagner d’une revalorisation statutaire qui peut se concrétiser dans les meilleurs délais, pour peu que les agents témoignent de leur volonté d’aboutir.

Le SNICA-FO refuse d’avoir la vue courte, car ce qui lui importe, c’est que le service public survive et réponde pleinement aux besoins des usagers. Pour cela il doit évoluer.

L’adaptation du service public est une notion fondamentale et garantit la pérennité des valeurs qu’il porte. L’ignorer, c’est le conduire à une mort inéluctable.

En entrant dans la lutte, le SNICA-FO offre aux IPCSR et DPCSR, non pas la possibilité de colmater les fissures d’un édifice qui s’effrite depuis des années, mais  la perspective d’un avenir meilleur, à la fois en terme de rémunération et de missions confiées, avant qu’il ne soit trop tard et avant que d’autres se soient emparés de ce que nous ne pourrions plus récupérer (cliquer ici pour accéder au courrier, adressé, ce jour, au Ministre de l’Intérieur).

En cela, le SNICA-FO met tout en œuvre pour que le service public de l’éducation routière continue à vivre sous une forme à la fois bonifiée et adaptée aux réalités du XXIème siècle !

Gardons toujours à l’esprit que sombrer dans la passivité et le fatalisme, c’est entériner la défaite !

Demain, tous en grève avec le SNICA-FO pour votre avenir et celui du service public !

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