Un message de soutien de nos camarades espagnols de l’UGT souligne : « Vos raisons sont les nôtres puisque nous avons subi, et nous subissons toujours, les conséquences d’une réforme du marché du travail très régressive en 2012. Désarmer les droits des travailleurs ne donne pas comme résultat la création d’emplois, encore moins de qualité, ni de croissance économique. Cela a largement été démontré dans notre pays. »
Rappelons notamment qu’en Espagne le nombre de salariés couverts par une convention collective s’est effondré.
La grève et les manifestations du 31 mars ont été un succès, y compris malgré la pluie battante, à différents endroits : 1,2 million de manifestants sur l’ensemble du territoire pour réclamer le retrait de la loi Travail.
Dans l’immédiat, deux autres dates de mobilisation sont arrêtées :
• le 5 avril à la demande des étudiants et lycéens que nous soutenons, ce sera l’occasion de remettre une lettre commune dans les permanences des députés ;
• le samedi 9 avril pour permettre d’autres participations.
Le 6 avril, les organisations syndicales se retrouveront avec comme objectif la fixation d’une nouvelle journée de grève et de manifestations.
On ne rappellera jamais assez que ce projet de loi affaiblirait considérablement les salariés du privé et demain, par copier/coller, ceux du public avec la casse de leurs statuts.
Les premiers reculs, nettement insuffisants, sont dus à la journée du 9 mars et à rien d’autre. Ceux qui prétendent le contraire sont des coucous, de ceux qui se font couver les œufs par les autres !
La sagesse gouvernementale et présidentielle serait de retirer ce projet et de tout remettre sur la table. Un retrait n’est pas honteux, il peut même se faire dans l’honneur !
En tout cas, notre détermination est intacte et sans faille.