Indéniablement, le conflit social de ces derniers jours a témoigné de l'attente des personnels sur les sujets liés à leur avenir et à celui du service public de l'éducation routière.
Le ministère de l'intérieur ne peut nier l'évidence : le malaise est ancré, et la déception de ne pas voir se concrétiser les paroles de bonne intention extrêmement forte. Il lui appartiendra plus que jamais d'en tenir compte à l'occasion des échanges à venir.
Nous avons été destinataires hier d'un courrier cosigné du Secrétaire général du ministère de l'intérieur et du DISR.
Sans surprise, ce document n'apporte aucun élément supplémentaire par rapport à ceux que nous connaissions avant la grève, quels que soient les thèmes considérés.
Les pistes encourageantes évoquées lors de nos échanges informels avec Matignon lundi soir n'ont pas été validées. A ce titre, le fléchissement du taux de grévistes pendant les deux jours qui ont suivi a été très préjudiciable.
Une version commentée du courrier sera diffusée la semaine prochaine.
Pour le SNICA-FO, le combat n'est pas terminé. Notre organisation syndicale se montrera toujours aussi déterminée pour donner consistance aux promesses de notre Administration, et plus largement pour défendre les intérêts des IPCSR et DPCSR.
Enfin, nous tenons à saluer l'investissement remarquable de tous ceux qui se sont engagés dans la lutte avec conviction, et tout particulièrement celui des collègues qui ont tenu jusqu'au dernier jour.
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Notre persévérance pour aboutir lors des prochaines réunions sera à l'image de leur exemplarité !