Nous aurons tous remarqué que les promesses et les paroles rassurantes de notre ministère se sont enchaînées ces derniers mois, sans qu'elles ne soient suivies des faits. C'est la raison pour laquelle nous sommes entrés en conflit.
Aujourd'hui, des événements tragiques survenus à Bruxelles ont perturbé les discussions entre nos structures syndicales et nos contacts. Pour autant, le processus continue, même si le rythme en est ralenti. Mais au SNICA-FO, nous faisons contre mauvaise fortune bon coeur.
Le temps de l'attente doit néanmoins prendre fin.
Nous saurons demain quelles sont les réelles intentions du gouvernement en matière d'éducation routière:
Réelle ambition pour le service public et ses agents, ou politique inavouée de privatisation et connivence avec la sphère marchande au détriment de la jeunesse?
Quoiqu'il arrive, nous serons fixés ce mercredi 23 mars et nous saurons tirer les conclusions d'un nouveau report des discussions, ou même d'un éventuel silence.
Charge à notre Administration de sortir du bois!
A ce stade, nous sommes en droit de penser que nos dirigeants sauront donner une suite favorable à l'attente exprimée par des centaines d'agents depuis le 15 mars dernier.
En ces circonstances très particulières, nous engageons tous les IPCSR et DPCSR à se déclarer grévistes demain pour marquer l'événement comme il se doit.
L'ensemble des délégués syndicaux est à l'oeuvre pour vous apporter toutes les explications nécessaires sur les thèmes abordés dans les discussions actuelles.
POUR OBTENIR DES REPONSES POSITIVES POUR NOTRE AVENIR :
DEMAIN, TOUS EN GREVE !