« Je n’ai pas le budget » : c’est le leitmotiv de la DSCR dès que le SNICA-FO aborde un sujet aussi essentiel que la formation continue des agents.
C’est le même son de cloche du côté de la DRH quand sont abordés les régimes indemnitaires et le déroulement de carrière des agents : « le contexte budgétaire est contraint ».
Et pourtant...
· Quelle somme gaspillée pour les scanners destinés aux auto-écoles« nécessiteuses », matériel qui encombre désormais les BER suite au naufrage du très onéreux projet FAETON ?
· Quelle somme consacrée aux postes « nomades » des IPCSR, matériel dispendieux destiné à gérer une ETG aujourd’hui servie sur un plateau au secteur marchand, et qui représentera un chiffre d’affaire annuel de plus de 40 millions d’euros ?
· Quelle somme dilapidée pour ces récentes « tablettes », de si bonne qualité qu’elles doivent déjà être remplacées ?
· Quel budget sacrifié par l’Administration pour la nouvelle banque de l’ETG, enrichie de 300 questions et dotée de vidéos très élaborées ? De mémoire d’IPCSR et DPCSR, nous n’avons jamais vu ça ! Mais quand il s’agit de faire un cadeau aux entreprises privées qui ont remporté le marché, rien n’est trop beau !
· Et quel coût pour la formation des postiers, dont 10 ont déjà pris leurs jambes à leur cou ? « Investissement » sur le court terme, qui plus est, puisque la mise à disposition est prévue pour deux années, renouvelable un an tout au plus !
C’est la démonstration qu’on se moque de nous lorsque l’Administration prétexte des raisons économiques pour toujours dire NON!
NON, les caisses de l’Administration ne sont donc pas vides. Mais pour des motifs idéologiques, on affecte une partie significative du budget à des inepties, à des mesures contraires au service public, donc aux IPCSR et DPCSR !
A toutes les époques, les finances n’ont jamais été un puits sans fond, le gaspillage des deniers publics relevant de la plus coupable irresponsabilité.
Puisque les orientations choisies nous nuisent, charge à nous de contraindre l’Administration à prendre des décisions favorables aux IPCSR et DPCSR en matière budgétaire.
Et c’est par la grève que nous y arriverons.
Stop à la gabegie !
Tous ensemble dans l’action à partir du 15 mars !