Un rapport sur l'interface entre l'administration et les futurs organismes agréés pour l'ETG a été publié le 03 juillet dernier (cf. PJ en haut à droite de votre écran). Il porte sur la mise en place d’un scénario, permettant de transmettre à ces sociétés privées les informations utiles sur les auto-écoles et les candidats, mais aussi de faire remonter les résultats vers le serveur.
Alors que le MI annonçait une externalisation de l'épreuve pour le printemps, c'est désormais la fin de l'année 2016 qui est évoquée. Les IPCSR et DPCSR restent, dans cet intervalle, corvéables pour effectuer une mission qui leur a été ponctuellement confisquée dans certains départements. Inadmissible et révélateur du mépris de notre administration envers ses agents!
Ce rapport confirme d'ailleurs que le MI considère les IPCSR et DPCSR comme les larbins d'un système où secteur privé et Etat s'entendent comme larrons en foire quand il s'agit de nous dépecer.
En effet, que prévoit notre administration lorsqu'en cas de problème de transmission des données relatives à l'ETG passée dans un organisme agréé, un inspecteur n'a pas ce résultat en examen pratique ? L'administration pense à tout: l'ipcsr serait alors contraint de rédiger un CEPC Papier !
Sans tergiverser sur les incertitudes liées à l'obtention de cette ETG par le candidat, est-ce là la réponse apportée au dépassement du temps de travail des inspecteurs?
Rarement l'administration a poussé le cynisme aussi loin!
Le SNICA-FO refuse tout nouvel allongement du temps de travail et exige le respect des textes réglementaires. Le groupe de travail que nous revendiquons depuis des mois doit se tenir dans les meilleurs délais !