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72 % de réussite en ETG !

72 % de réussite en ETG !

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Posté le 13/05/2016

Il existe au minimum un vendredi 13 dans l'année, vu le fonctionnement du calendrier grégorien. Un et deux vendredi(s) 13 dans l'année sont les fréquences les plus courantes. Cependant, trois vendredis 13 peuvent être dénombrés par an, si le premier jour de l'année est un jeudi, pour une année non bissextile ou si le premier jour de l'année est un dimanche, pour une année bissextile.

La phobie du vendredi 13 s'appelle, accrochez-vous… la paraskevidécatriaphobie.

Une superstition fait de cette date, dans certaines cultures, un jour de malheur ou au contraire un jour de chance.

Aucun lien avec la chance ne doit cependant être fait par les 72% de candidats qui ont passé avec succès leur code de la route ce vendredi 13 mai 2016.

En effet, selon les remontées de terrain, la banque de questions n’aurait pas été allégée des nombreuses difficultés qui mettaient près de 8 candidats sur 10 en échec. Ces questions auraient tout simplement été neutralisées (la réponse est comptabilisée comme juste, quelle que soit la réponse apportée).

La plupart d'entre eux réussissent d'ailleurs leur examen avec un score de 38 à 40 bonnes réponses, quand les ajournés le sont avec un nombre de fautes inférieur à huit.

Nous voilà donc aux antipodes de ce qui a été vécu ces derniers jours par ceux qui ont essuyé les plâtres.

Nous ne pouvons que nous réjouir que les usagers ne subissent plus les conséquences de la mauvaise gestion de cette réforme, et que les IPCSR et DPSCR ne soient plus exposés à l’exaspération des usagers.

Gageons que tous les ajournés des sept jours catastrophiques que nous venons de traverser pourront repasser leur examen rapidement. Les efforts déployés par les délégués pour ouvrir des journées d’ETG supplémentaires devraient le permettre.

Toutefois, le problème reste entier pour ce qui concerne la partie technique : qualité du son et de l’image sont toujours pointées du doigt et devront être corrigées.

De même, la pertinence et la tournure de certaines questions, ainsi que les prises de vue inadaptées, nécessiteront des modifications afin de ne pas pénaliser les candidats qui, rappelons-le, paieront 30 euros pour passer leur code à partir du 1er juin.

En tout état de cause, les problèmes rencontrés mettent en relief l'amateurisme dont a fait preuve la DSCR dans la mise en œuvre de ce volet de la réforme. En voulant s'affranchir de la concertation avec les enseignants et des phases d'expérimentation qui s'imposent avant tout déploiement de cette nature, notre direction métier a décrédibilisé le ministère de l'intérieur aux yeux de ses agents, mais aussi du public.

Elle ne doit aujourd'hui son salut qu'à la réactivité et au professionnalisme des DPCSR et des IPCSR… bien que les efforts soient encore et toujours à sens unique !

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