Depuis le début de la semaine, les pannes se multiplient sur l’APEP-2 et en bout de chaîne, ce sont comme toujours les IPCSR et DPCSR qui trinquent !
Mardi, la section encadrement du SNICA-FO saisissait par mail la DSCR qui, comme à l’accoutumée, se voulait rassurante. Aujourd’hui, alors que la pagaille s’accentue encore, la DSCR préconise un retour général au CEPC papier !
Mais les consignes de la centrale ont bien entendu des conséquences importantes sur le terrain. En effet, lorsque la tablette est inutilisable, il est impossible de savoir si les ETG passées dans un OA sont favorables. Lorsque cela arrive ponctuellement, la procédure à suivre est déjà chronophage. Mais aujourd’hui, le souci se pose pour la majorité des candidats ! Bilan : pour vérifier les ETG, les IPCSR sont contraints d’appeler leur BER qui se retrouve submergé…
Et dans ce contexte, le temps de travail des inspecteurs et délégué explose !
Ce matin, nous avons contacté le sous-directeur par téléphone.
Nous lui avons indiqué que les IPCSR et DPCSR étaient excédés certes, par les pannes informatiques qui auraient pu être évitées dans le cadre d’une expérimentation plus longue et d’un déploiement progressif, comme nous l’avions revendiqué, mais surtout par le manque de reconnaissance de la DSCR qui se refuse toujours au moindre geste en direction de ses agents.
Nous avons également adressé un mail au délégué interministériel
Le sentiment d’exaspération est à son comble car cet épisode vient s’ajouter à une série bien trop longue qui a débuté au printemps dernier :
- En mai, mise en œuvre catastrophique du nouvel ETG avec multiples changement de séries entraînant, de surcroit de fortes tensions sur certains centres d’examen et un discrédit pour le service public
- En novembre, bascule sur la nouvelle tablette sans formation, avec des documents incomplets et une prise en main agrémentée de nombreux bugs…
- Aujourd’hui une étape supplémentaire est franchie avec une situation incontrôlée, l’impossibilité d’utiliser les tablettes et la consigne de retour au CEPC papier
Tout ceci vient s’ajouter aux dépassements quotidiens du temps de travail qui se sont accentués depuis la 13ème unité :
Faut-il le rappeler, pour commencer les examens à 8H, les IPCSR sont condamnés à débuter leur journée de travail plus tôt. Et pour contenir 13 unités de 32 minutes, la course est folle toute la journée, au détriment des agents, des candidats et du respect de la directive européenne.
Et pour couronner le tout, la DSCR :
- Refuse encore de répondre favorablement à notre revendication de 7 jours de compensations pour les IPCSR et pour les DPCSR
- Repousse sans cesse le calendrier des réunions qui devaient débuter en janvier, sur les conditions de travail et la procédure d’évaluation.
Aujourd’hui les IPCSR et DPCSR sont à bout !
La cocotte minute se remet à bouillir en ce début d’année et pourrait très vite se transformer en période de tension sociale, si aucun signe satisfaisant n’est rapidement envoyé aux IPCSR et DPCSR.
Le SNICA-FO continue de porter sa revendication de 7 journées de compensation et exige l’ouverture rapide des discussions sur la procédure d’évaluation.