Le service public, érigé sur les valeurs républicaines, est considéré comme le vecteur de l’intérêt général. A l’origine notion simple, il nécessite l’existence d’un personne morale de droit public, un juge administratif, et une couverture par l’impôt et non par les prix.
La défense du service public et la crainte de sa remise en cause sont des thèmes récurrents du débat citoyen. Cette inquiétude surgit car ce concept est évolutif et se complexifie au gré de l’interpénétration public-privé. En effet, cette intrusion du secteur privé au sein du service public s’exacerbe dans le cadre de l’Union Européenne dont les critères sont essentiellement économiques. Dans ce contexte, cette spécificité française apparaît incongrue aux tenants du néolibéralismecar elle constitue une entrave à la libre entreprise, ainsi qu’à la « concurrence libre et non faussée ».
A contrario, le SNICA-FO estime que l’intervention publique est nécessaire dans tous les domaines relevant de l’intérêt général.
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