Le groupe de travail inventaire et chronométrage des Tâches Additionnelles des IPCSR s'est réuni ce jeudi 23 mai.
Conformément à la demande exprimée lors de la précédente réunion (cliquer ici), le SNICA-FO a présenté l'inventaire actualisé -suite au déploiement complet de RDV-P- des tâches effectuées en parallèle des examens proprement dits.
Ce fût en outre, et c'était également l'un de nos objectifs (lire : un GT-TA mais pourquoi ?), l'occasion d'interroger la pertinence de certaines habitudes qui perdurent depuis APEP, voire plus.
La vérification de la concordance entre la liste des candidats, reçue la veille, et celle de RDV-P :
Elle serait devenue inutile car il ne peut plus y avoir d'erreur, selon ERPC, qui vérifiera.
L'envoi du bordereau aux BER et aux EECSR :
Sans être totalement affirmative à ce stade, la sous-direction indique que la "perte de données" n'est plus possible avec RDV-Permis. De ce fait, elle réfléchit à la suppression du bordereau. La question des codes restrictifs et autres mentions (AAC, CS...) doit notamment être examinée.
La suppression de ces vérifications serait une bonne nouvelle. La charge mentale qu'implique la mission examen a elle seule interdit en effet que l'on nous impose des contrôles qui n'ont plus de sens.
Le transport et l'organisation du transfert des matériels Moto, PL et ETG pro et NF :
Comme l'a très justement rappelé ERPC, ces diverses obligations logistiques doivent générer du crédit temps et le remboursement des kilomètres. Ainsi, selon l'avis de notre sous-direction, que le SNICA-FO partage pleinement, "un planning bien réalisé prend en compte ces contraintes".
Si cette assertion devenait officielle, ce point pourrait être retiré de la liste des tâches additionnelles.
La gestion des courriels :
C'est, et de loin, la Tâche Additionnelle la plus chronophage. Selon les remontées de terrain, corroborées par l'évaluation réalisée par nos DS, elle représente en moyenne (fourchette basse), un peu plus de la moitié du temps de travail dont nous disposons en dehors des examens*. C'est donc un point particulièrement important.
Le SNICA-FO a profité de l'occasion pour demander à Madame Bachelier, Sous-directrice ERPC, d'étudier la possibilité de supprimer les doublons de boîtes professionnelles, ce qu'elle a accepté. Il est en effet aberrant, a fortiori pour des personnels qui n'officient pas dans des bureaux, de devoir gérer deux messageries.
Contacts avec les SGCD pour les problèmes liés à la carrière, dont la paye :
Pour le SNICA-FO, le traitement de ces soucis incombe aux BER et non pas aux IPCSR. Cet avis est partagé par ERPC. Toutefois, comme l'a précisé le SNICA-FO, les DPCSR croulent déjà sous le poids des très nombreuses tâches qui leur incombent, et qui est accentué par la gestion de la fraude. Ce fût donc l'occasion pour nous de rappeler notre revendication d'un secrétariat administratif adapté dédié à chaque BER.
Une solution adaptée doit être trouvée pour que les IPCSR ne soient plus contraints de contacter ces services. C'est d'autant plus important que cela exige plusieurs échanges, généralement sur les plages horaires des examens.
Rédaction et transmission des rapports :
Bien que ponctuelle, cette Tâche Additionnelle est récurrente. Ainsi, au prétexte de lutte contre la fraude, un nombre croissant d'IPCSR se voit contraint de renseigner des formulaires et/ou de rédiger des rapports. Ces derniers viennent en outre s'ajouter aux comptes-rendus d'incidents, ou d'informations diverses (événement survenu sur un centre par ex ; attitude d'un accompagnateur ; etc.).
Comme nous l'avions mentionné dans notre inventaire (ci-après et en PJ), la question de la fraude doit faire l'objet d'un traitement spécifique. C'est également la position de Madame Bachelier, qui a évoqué un cycle de réunions. Au SNICA-FO nous pensons qu'il faudrait, sans confondre vitesse et précipitation, traiter ce sujet dans les délais les plus brefs.
Pour l'heure, le SNICA-FO est satisfait de la teneur et du déroulement des échanges, et plus largement de la qualité du dialogue social avec la Sous-directrice ERPC. L'intérêt qu'elle porte aux conditions de travail et aux missions des inspecteurs et délégués est indéniable. Gageons que cela permettra d'aboutir à des résultats favorables aux agents, pour les dossiers en cours, et pour les suivants. L'avenir nous le dira !
* Pour mémoire, le temps de travail dont nous disposons en dehors des examens s'élève à 26 minutes en B et 22 minutes en Moto et PL. Avec une activité moyenne de 75% de B pour 25% de moto et/ou PL par IPCSR, nous arrivons à 25 minutes quotidiennes que notre employeur nous rémunère pour effectuer tout ce qui ne fait pas partie de l'examen proprement dit.
ACTUALISATION DE L'INVENTAIRE, SUITE AU DEPLOIEMENT DE RDV-P
1. Tâches additionnelles en lien avec les examens :
a. Bordereaux et concordance des convocations
Du lundi au jeudi inclus, ainsi que le dimanche (!), les IPCSR doivent se connecter sur leur boîte mail pour télécharger et imprimer la liste des candidats convoqués le lendemain.
Chaque matin, les IPCSR doivent vérifier la concordance entre la liste des candidats reçue la veille, et celle présente sur RDVP ;
Pour les examens du groupe lourd, les IPCSR doivent effectuer manuellement la saisie des résultats. Il faut même le faire deux fois en BE : plateau + circulation ;
b. Matériels d’examen
Les IPCSR doivent s’occuper des matériels moto et poids-lourd, et de celui des ETG pro et NF. Leur transport et l’organisation à mettre en place avec les collègues demandent du temps ;
Avant de débuter les examens hors circulation, les IPCSR doivent s’équiper en fonction de la météo (froid, fortes chaleurs, pluie etc.) ;
Il est désormais courant pour les IPCSR de devoir attendre un véhicule d’examen qui est en cours d’utilisation par un collègue ;
Panne de tablette ou RDVP : la procédure « papier » oblige à saisir manuellement les résultats, après les examens ;
Toujours après les examens, il est encore demandé à de nombreux IPCSR de poster les bordereaux à destination des EECSR ;
Enfin, ils doivent renseigner et transmettre les bordereaux à leur BER ;
c. Tablette
Utilisation : elle doit être allumée chaque jour et la connexion avec RDV-P établie. Cette phase n’est pas incluse à la durée des examens, c’est donc une TA. Le mot de passe doit en outre être modifié régulièrement.
Remontées des résultats et vérification sur serveur : action quotidienne indispensable pour que les candidats aient accès à leurs résultats ;
Contraintes quotidiennes : la tablette et le téléphone doivent être quotidiennement rechargés, après la journée de travail. Notons que cela se fait aux frais des agents ;
Impression de documents : les IPCSR sont amenés à imprimer des documents chez eux, sur leur temps personnel alors qu’il s’agit de tâches pro (réalisées à leur frais !) ;
Dysfonctionnement de la tablette et de RDV-P : les dysfonctionnements divers et variés qui se produisent, notamment lors des inévitables mises à jour et des nécessaires changements de mots de passe, occasionnent du travail supplémentaire (ex. échanges avec le DPCSR, captures d’écran, redémarrages multiples, etc.) ;
Démarches auprès des SIDSIC : les IPCSR doivent se rendre dans ces services pour que soient effectuées les opérations de maintenance, et également lors du remplacement de leurs tablettes.
2. Tâches additionnelles sans lien avec les examens :
Servitudes liées aux centres d’examen (équipés) : portes, chauffage, alarme, etc. ;
Gestion des flux de personnes non autorisées et la gestion des candidats et enseignants présents sur le centre d'examen ;
Lecture des nouveaux textes réglementaires, FAQ, procédures, ainsi que leur assimilation ;
Appels téléphoniques pour solutionner les problèmes divers et nombreux (hiérarchie, collègues etc.) ;
Boîtes mail : les IPCSR doivent se connecter régulièrement à leurs messageries pro afin de télécharger, lire, traiter (ou supprimer), puis classer les mails et documents utiles reçus. C’est une des TA les plus chronophages. En outre, pour la plupart des IPCSR elle doit, malheureusement, être réalisée sur deux messageries ;
Rédaction et transmission du compte-rendu d’activité ;
Saisie des états de frais dans Chorus-DT ou autres supports ;
Transmission des prévisionnels d’indisponibilité (M+2 exclusivement) ;
Rédaction et transmission des rapports d’incident : fraudes, informations diverses, agressions, etc. À noter : pour le SNICA-FO, seule la note de cadrage attendue dans le cadre du « comportement à tenir en cas de fraude suspectée ou avérée » pourra apporter des précisions en la matière. Mais à ce stade, il ne doit pas y avoir de « formulaire fraudes » à renseigner, comme cela se produit dans de plus en plus de départements, ou alors il s’agit d’une tâche additionnelle supplémentaire !
Préparation de l’entretien professionnel ;
Gestion du CET (lecture des règles, renseignement et envoi du formulaire, etc.) ;
Saisie et gestion des congés sur CASPER ;
Contacts SGCD pour les problèmes de paye, de carrière, etc, en outre rarement réglés en une seule fois. Pour le SNICA-FO, il est anormal que les IPCSR soient contraints de gérer ces problèmes ;
Gestion de la carte professionnelle (réactivation, réédition) ;
Contraintes voiture de service ;