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L’attaque est puissante (le B !), elle est brutale (annonce sans aucune discussion préalable), et déloyale (efforts constants et conséquents de la communauté de travail : réformes, covid, dysfonctionnements permanents des appli. métier, absence de pilotage de la DSR-ERPC).
Elle est aussi insidieuse : recrutement annoncé en parallèle pour faire illusion… Environ 30 IPCSR en 2023, peut-être autant en 2025 puis 2026, ce qui est très insuffisant et bien trop étalé dans le temps. Cela ne permettra pas, par exemple, de faire face à la « poussée démographique » (+ 6500 jeunes de 18 ans en 2023, + 22500 en 2024. En moyenne + 1534/an sur les 10 prochaines années !).
Le projet du ministère est dangereux pour nous, pour notre avenir, pour nos missions et nos statuts. Il jetterait en outre le discrédit sur notre principale activité, l'examen B, par le développement des attestations de complaisance (il y a la fraude, et également l'impossibilité, pour des entreprises privées, de résister à la pression). Enfin, il y a la probabilité d'une recrudescence des comportements agressifs de la part des candidats, qui peineraient à comprendre, après plusieurs mois sur les routes, un ajournement par un IPCSR.
Vos commentaires sur nos réseaux sociaux démontrent votre conscience de l'ampleur du risque qui se présente à nous, et des conséquences catastrophiques qui en découleraient.
Les remontées du terrain annoncent quant à elles une forte mobilisation lundi.
Hésitants, rejoignez-nous !
Unissons-nous pour envoyer un signal clair au MI !
NON, NOUS NE SOMMES PAS D’ACCORD POUR ÊTRE DÉPOSSÉDÉS DE NOS MISSIONS,
NOUS NE SOMMES PAS D’ACCORD POUR QUE LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE SOIT SACRIFIÉE SUR L’AUTEL DES INTÉRÊTS MARCHANDS !
Pas d’examen du permis de conduire sur l’ensemble du territoire national le 3 octobre !
Tous en grève !
PRECISION IMPORTANTE : Ce qui suit n'a pas vocation à effrayer mais à alerter, afin que chacun puisse choisir de s'impliquer -ou pas- dans la lutte, en toute connaissance de cause. Si nous n'en (re)parlions pas, vous pourriez, légitimement, nous le reprocher.
Soyons conscient que si nous laissons le MI continuer à sabrer notre rôle, ce sont nos statuts que nous perdrons, pas demain, peut-être pas après-demain, mais à une échéance qui n'est pas nécessairement si éloignée que ça...
RAPPEL
La Loi de transformation de la fonction publique (2019) a créé une mesure de détachement d’office des fonctionnaires dont les missions sont privatisées.
Un décret d’application (2020) prévoit les conditions de ce détachement, en indiquant notamment que le fonctionnaire – qui n’a en réalité pas le choix, alors que le détachement était jusque-là un acte volontaire – doit être informé au moins trois mois à l’avance de ses conditions d’emploi et de sa rémunération. Il est ensuite soumis à un contrat de droit privé.
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Les politiques d’austérité ont abouti à un manque d’effectifs criant dans la fonction publique.
Recruter et créer des emplois statutaires, c’est aujourd’hui une urgence pour le maintien et la qualité des services publics et les conditions de travail des personnels.
Davantage de fonctionnaires, cela signifie aussi améliorer la santé, la sécurité et les conditions de travail.
C’est pourquoi le SNICA-FO revendique :
L’abandon immédiat de toute réflexion ou projet visant à restreindre encore le rôle des IPCSR et DPCSR ;
L’augmentation des plafonds d’emplois et le recrutement de 200 IPCSR et 20 DPCSR supplémentaires ;
La revalorisation substantielle du régime indemnitaire de tous les IPCSR et tous les DPCSR.
LES ENJEUX DEPASSENT LARGEMENT LES QUERELLES DE DRAPEAUX, LE 3 OCTOBRE 2022, LE SERVICE PUBLIC DU PERMIS DE CONDUIRE A BESOIN DE TOUS LES IPCSR ET DPCSR !
LUNDI 3 OCTOBRE, TOUS EN GREVE !
=> Lire le communiqué de presse