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POINT 7 DU RELEVÉ DE CONCLUSIONS DU 30 JUIN : TEMPS ET CHARGE DE TRAVAIL DES IPCSR
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POINT 7 DU RELEVÉ DE CONCLUSIONS DU 30 JUIN : TEMPS ET CHARGE DE TRAVAIL DES IPCSR

 
Posté le 29/08/2021

"Revendication du SNICA : L’ouverture d’un groupe de travail dédié au temps et à la charge de travail des IPCSR, visant notamment à réaliser un inventaire des tâches additionnelles par la DSR et leur chronométrage par une société indépendante.

La DSR n’est pas opposée au principe de la constitution d’un groupe de travail pour définir les tâches additionnelles concernées et déterminer les conditions d’un chronométrage. Ce groupe de travail pourrait se réunir pour la première fois la semaine du 20 juillet avec pour objectif de faire un point d’étape au plus tard à la fin du premier trimestre 2022".

Les réformes et évolutions successives, tant sur les aspects liés aux procédures d'évaluation, à la technologie ou à l'organisation des services interrogent grandement le respect du temps de travail des IPCSR.

Pour le SNICA-FO, le dépassement des 7H42 quotidiennes ne fait aucun doute. L'Administration, de son côté, est ancrée dans des certitudes opposées aux nôtres.

Les opinions ayant toujours été divergentes sur ce thème, c'est ce qui a conduit le SNICA-FO à revendiquer il y a plus de dix ans un chronométrage de la journée de travail par une société extérieure. Démontré par les chiffres en 2009 suite à l’enquête de l’institut BVA, le dépassement du temps de travail, dont certains doutaient, a conduit l'Administration à instaurer un système de compensation de 4 jours par an de 2010 à 2014.

Pour le SNICA-FO, si cette compensation présentait l'avantage de souligner la réalité du dépassement du temps de travail, il présentait l'inconvénient majeur d'institutionnaliser un phénomène au lieu d'y remédier.

Quoique nous ayons toujours considéré cette mesure compensatoire comme insuffisante sur le volume et insatisfaisante sur la forme, l’abrogation de ce dispositif en 2015, au prétexte d'une dématérialisation censée répondre à tous les problèmes, a incité notre organisation à maintenir plus que jamais la revendication d'un inventaire par l'Administration des tâches additionnelles et d'un chronométrage de cette partie notamment.

Les difficultés liées à l'accomplissement de ces tâches exorbitantes des missions statutaires des IPCSR ne sauraient faire oublier au SNICA-FO la dégradation des conditions de travail induite, en particulier, par l’ajout d’une treizième unité pour la catégorie B compte tenu de la procédure en vigueur.

L'insuffisance de temps octroyé pour réaliser ces épreuves en conformité avec la directive CE 2006/126 et les guides d’évaluation ne saurait non plus passer sous silence le caractère éprouvant de la tâche. En effet, la charge mentale induite par le bilan de compétences ainsi que le niveau de vigilance requis pendant la mission nécessitent des phases de relâchement de l’attention, ce que ne permet pas la composition des journées de travail actuelles.

Que répond, que propose l'Administration?

Qu'il n'y a pas de problème sur le principe... de nous mener en bateau pendant 9 mois afin de faire un point d'étape dont on ne peut pas préjuger du contenu, et qui par conséquent, ne saurait constituer le terme de ce "groupe de travail".

La DSR ne répond donc en aucune manière à la revendication développée par le SNICA-FO lors de l'audience de préavis de grève. Car ce que nous visons et que nous avons clairement exprimé auprès de la Déléguée interministérielle, c'est bel et bien une réunion conclusive au deuxième trimestre 2022 au plus tard !

  

 

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