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INTRODUCTION à l’analyse du relevé de conclusions du 30 juin 2021
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INTRODUCTION à l’analyse du relevé de conclusions du 30 juin 2021

 
Posté le 09/07/2021

Nous sommes le 09 juillet 2021. Dans deux mois jour pour jour, se tiendront les Assemblées Générales organisées par le SNICA-FO pour les IPCSR et DPCSR.

Comme promis, durant les huit semaines qui nous séparent de ce RDV, nous publierons hebdomadairement une analyse précise de chaque "réponse" figurant dans le relevé de décisions du 30 juin.

Une synthèse de ces fiches thématiques sera ensuite présentée en AG le jeudi 9 septembre, et les débats qui s'ensuivront donneront au SNICA-FO sa feuille de route pour les semaines et mois suivants.

Un communiqué de presse sera en outre adressé à tous nos contacts des médias nationaux.

Pour l'heure, retrouvez ci-dessous l'introduction à l'analyse du relevé de conclusions.

INTRODUCTION à l’analyse du relevé de conclusions

 

LE FORMAT DE LA RÉUNION :

Le format de la réunion démontre d'emblée le mépris de l'Administration pour les IPCSR et DPCSR. En effet, il apparaît en grande partie en inadéquation avec les thèmes abordés.

Si la DSR a bien entendu toute légitimité pour aborder certaines thématiques évoquées dans le cahier de revendications, d'autres sont du ressort de la DRH. Or, aucun représentant de cette direction n'était présent.

Le pouvoir décisionnaire se situe en outre à un niveau supérieur de la DSR. Si la déléguée a autorité pour s'exprimer au nom du ministre, il était de mauvais augure que la gestion de la « négociation » lui soit entièrement confiée.

La présence d'un membre du secrétariat général du ministère ou du cabinet du Ministre aurait témoigné d'une volonté affirmée de trouver le chemin de la conciliation. 

SUR LA FORME DU RELEVÉ DE CONCLUSION :

Sur la forme, nous notons que l'entête est celle de la sous-direction ERPC et que le document n'est même pas signé. La valeur des engagements qui pourraient s'y trouver, sans préjuger de leur teneur exacte et même de leur existence, n'en est que très relative pour ces raisons là notamment. 

Enfin, avant même d'entrer dans le détail du développement, nous observons que la phrase introductive use d'un vocabulaire tendancieux.

"La déléguée à la sécurité routière a apporté les réponses suivantes aux positions présentées par le SNICA-FO, dans le courrier adressé le 22 juin au ministre de l'intérieur"

Une réponse doit faire écho à ce qui est demandé - ou revendiqué en langage syndical. Faire état de ce qui existe déjà, et de ce que nous connaissons, ne constitue pas une réponse, mais un simple constat qui ne permet ni d'apporter de solutions ni de marquer d'évolution !

Le terme "positions" est en outre volontairement imprécis. Il ne s'agit pas de "positions", ce qui pourrait laisser entendre que le syndicat est "dogmatique", mais bel et bien de revendications, qui traduisent les préoccupations et inquiétudes de nos mandants, et que nous avons recueillies suite à un processus de discussions et d'échanges.

L'utilisation de ce terme "positions" traduit incidemment la volonté de l'Administration de minimiser la légitimité de nos propos. Or quand le syndicat prend la parole, ce sont les mandants qui s'expriment à travers lui.

Cette même volonté euphémistique se décèle au travers de l'utilisation du terme "courrier". Il ne s'agit pas d'un simple courrier, mais d'un préavis de grève faisant état de revendications. Ce n'est pas du tout la même chose!

 

 

Paris, le 09 juillet 2021


 

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