Le manque de fiabilité et les lenteurs d’APEP dégradent quotidiennement l’exercice des missions examens des IPCSR et aggravent le dépassement du temps de travail. Les DPCSR ne sont pas en reste, puisqu’ils sont également sollicités en cas de dysfonctionnements durables.
Depuis plusieurs mois, le SNICA-FO œuvre auprès de la DSR afin d'obtenir les améliorations indispensables sur cette application.
Lors de réunions avec l'Administration, nous avons présenté un inventaire le plus exhaustif possible des différents problèmes rencontrés par les IPCSR.
La version 1.10.5 d'APEP, mise en service le 14 avril, prétend répondre à certaines de nos demandes. Nous ne manquerons pas de nous en assurer :
- le contrôle de l'âge du candidat devient automatique en fonction de la catégorie demandée ;
- le contrôle de l'ETM devient automatique pour la recevabilité du candidat en A1/A2 (et la date d'ETM apparait sur le CEPC) ;
- lors de la suppression d'un CEPC en cas d'erreur, le dernier CEPC remonté sera conservé sur Aurige ;
- la recherche des anciens numéros NEPH devient possible en utilisant un espace entre les 6 premiers chiffres et les 4 derniers ;
- les sessions en demi-journée ou quart de journée apparaissent dans l'ordre chronologique ;
- la synchronisation de la descente des nouvelles auto-écoles créées dans Aurige est améliorée ;
- les remontées tablettes vers le serveur sont fiabilisées afin d'éviter la perte de données.
D'autres modifications sont mises en place à l'initiative de la DSR :
- la suppression du dépliant lors du plateau moto (saisie uniquement du résultat final) ;
- la suppression des flèches orange de synchronisation ;
- un écran d'attente, qui permet de constater que l'action est en cours, apparait sur certaines phases de validation ;
- la modification de la fiche candidat après son enregistrement devient possible.
Par ailleurs, un certain nombre de problèmes n'ont, semble-t-il, toujours pas trouvé de solution :
- les difficultés d'identification à l'ouverture d'APEP ;
- l'absence de contrôle automatique de la validité de la demande des candidats en "retour au permis", qui passent l’examen pratique avec une ETG valide, mais sans avoir de demande enregistrée par le CERT. Le problème existe aussi pour les ETM quand le candidat s’inscrit en enregistrant son NEPH grâce à une demande B récente. Un tel état de fait pose de sérieux problèmes sur le terrain, dans la mesure où il expose les IPCSR à des risques de tensions, voire d’agressions, de la part de ces candidats qui se voient refuser le passage de l’examen pratique.
- les ralentissements de l'application lors des saisies en cours de journée,
- l'absence de photo récente sur la fiche candidat,
- la lenteur de la clôture en fin de journée,
- la nécessité de clôturer la session entre 16h30 et 16h45 pour effectuer les mises à jour. La fenêtre de « tir » est très étroite et particulièrement contraignante !
Enfin, la création d'une rubrique "actu" dans l'onglet "espace pro", permettant au DPCSR de contacter les IPCSR en temps réel sur la tablette ne nous semble ni requise ni adaptée ! En effet, la charge de travail induite par l’évaluation de la prestation des candidats, leur accueil et la gestion administrative de l’examen ne permet aucunement aux IPCSR de traiter des messages en temps réel. Les boites mail professionnelles (souvent au nombre de deux !) et les téléphones suffisent. La prolifération des supports ne pourra qu’entrainer un surcroit de consultations diverses de la part des IPCSR, donc une perte de temps et d’efficacité. Les échanges avec la hiérarchie, quel que soit le vecteur, font partie de ces tâches additionnelles, qui viennent déjà allonger les journées de travail et qu’il convient d’ailleurs de lister et quantifier avec précision.
Nous demanderons à la DSR quelle est l’intérêt de ce dispositif à ses yeux.
Par ailleurs, la grande majorité des tablettes étant vieillissante, la « solution » de la DSR consistant à fournir quelques appareils aux SPARE afin de pallier les pannes successives ne nous parait pas adaptée. Nous avons donc écrit à la Déléguée interministérielle (lien adhérents) afin de demander le renouvellement de tout le parc de tablettes. Les lenteurs de l’application et les délais mis à corriger les dysfonctionnements provoquent déjà suffisamment de désagréments, sans que l’on nous impose en plus de travailler avec du matériel fatigué et obsolète.
Comme toujours, le SNICA-FO veille sur les conditions de travail et d’exercice des missions des IPCSR et DPCSR et s’emploie à les défendre activement et sans relâche face à l’Administration.