En ce qui concerne la mobilité, la DSR a annoncé la fermeture de postes vacants en pleine séance.
Des postes restés vacants depuis le mois de septembre n’ont ainsi pas été pourvus au prétexte de rééquilibrages des effectifs régionaux. Les critères retenus par la DSR pour cette opération demeurent d’une totale opacité malgré nos demandes successives d’éclaircissement, et laissent entendre que l’arbitraire préside à ces décisions brutales et unilatérales.
Des collègues dont nous avions défendu les dossiers et qui étaient pressentis pour muter sur ces postes ont donc vu les portes se refermer violemment, sur un claquement de doigt de la DSR, sans que la DRH ne s’en offusque.
Et le scandale atteint son paroxysme lorsque la CAP acte la mutation d’un agent puis l’annule 30 minutes plus tard lorsque la DSR sort de sa léthargie !
Cette façon de procéder est frappée du sceau de l’inhumanité et se révèle à ce titre intolérable. Les mobilités sont des moments prépondérants dans une vie professionnelle et répondent parfois à des situations personnelles dramatiques. Les IPCSR ne sont pas des pions que l’Administration peut gérer sans aucune considération !
Le SNICA-FO exige que les arbitrages concernant les répartitions des effectifs soient annoncés en amont des CAP et de leur préparation afin que les IPCSR ne s’accrochent pas à des illusions.
En outre, nous déplorons que l’Administration s’affranchisse de son obligation de donner priorité aux demandes de mutation formulées par des fonctionnaires séparés de leur conjoint pour des raisons professionnelles. Cette disposition est pourtant fixée par l’article 60 de la loi du 11 janvier 1984. Il s’agit d’une règle de gestion fondamentale au sein de tous les versants de la fonction publique !