Le 3 octobre dernier, lors de la présentation du projet de loi de finance (PLF) 2018, en réponse à l’interpellation du SNICA-FO, le ministre de l’intérieur annonçait une augmentation du régime indemnitaire des IPCSR d’IDF, avec une enveloppe arrondie à 500 000€.
Après lecture précise du Projet de Loi de Finances 2018, nous relevions le montant exact : 526 900€ et remarquions également l’oubli des DPCSR et des stagiaires.
Le SNICA-FO avait donc immédiatement contacté la DRH et demandé que tous ces collègues soient mentionnés.
A cette occasion, la DRH nous avait par ailleurs confirmé que chaque agent (IPCSR et DPCSR) verrait son IFSE augmenter de 45%.
Nous avions souligné, dans notre notice d’information du 10 octobre, que selon les règles établies pour le RIFSEEP, ces mêmes agents verraient leur IFSE amputée de 33% lorsqu’ils quitteraient l’Ile de France.
Et voilà que la DRH rétropédale et nous annonce qu’elle entend individualiser l’augmentation des primes, au prix de calculs relevant clairement de l’usine à gaz (prise en compte du classement dans les groupes du RIFSEEP mais également du montant déjà perçu par chaque agent etc.)
Le constat est donc clair :
Si le SNICA-FO se félicite de l’aboutissement de sa revendication, il observe que la gestion par la DRH n’est absolument pas satisfaisante :
- Inégalité de traitement des agents qui ne percevront pas la même augmentation alors qu’ils sont confrontés à la même cherté de la vie en IDF.
- Calculs alambiqués qui ne permettront pas de vérifier si toute l’enveloppe a bien été distribuée.
- Et pour couronner le tout, « concertation » menée au pas de course, alors qu'au final l'Administration se révélera incapable de servir cette augmentation dès le mois de janvier comme initialement prévu !
Le SNICA-FO s’est d'ores et déjà assuré que cette augmentation aurait un effet rétroactif au 1er janvier 2018.
Nous adresserons, dans les jours qui viennent, une contre-proposition à la DRH pour faire valoir l’attente des collègues d’Ile de France qui aspirent à une gestion transparente et une répartition égalitaire de l’enveloppe.
Gageons que le bon sens finira par l’emporter car, à défaut, notre Administration aura réussi le tour de force de provoquer du mécontentement chez ses agents à l’occasion d’une revalorisation de leur prime !