« Le droit de dire et d’imprimer ce que nous pensons est le droit de tout homme libre, dont on ne saurait le priver sans exercer la tyrannie la plus odieuse. » Voltaire
La liberté d’expression est reconnue à chaque individu pour exprimer ses propres pensées. La liberté de la presse en est une déclinaison. Considérées comme fondamentales, l’une et l’autre sont garanties par la Constitution française et par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789.
Aujourd’hui, mercredi 07 janvier, l’acte innommable qui s’est déroulé dans les locaux de Charlie hebdo piétine les principes les plus sacrés de la démocratie. Il bafoue les fondements de la République. Il traduit de la façon la plus odieuse la négation des idées de l’autre.
Les extrémismes, quelle que soit leur nature, fondent leur idéologie, comme leurs pratiques, sur l’intolérance.
Le néolibéralisme, en exacerbant l’individualisme et en provocant l’exclusion de nombre de nos concitoyens, est le terreau fertile des fanatismes et des fascismes de toutes espèces.
Pour être efficace, il faut s’attaquer aux sources du mal et non à ses symptômes. L’aveuglement et la surdité de nos gouvernements face à la détresse de nos concitoyens, ainsi que leur assujettissement aux théoriciens de la pensée unique, engendrent des monstres et monstruosités. C’est en réintroduisant les valeurs d’altruisme et la citoyenneté démocratique dans la société que nous combattrons les intolérances de tout bord. En un mot, en valorisant au quotidien la République et le contrat social.