MODIFICATION DE NOS DROITS EN CAS D’ARRÊT MALADIE :
QUELLES CONSÉQUENCES POUR LES IPCSR ET DPCSR ?
Le Gouvernement veut :
- Allonger à 3 jours le délai de carence ;
- Abaisser à 90% du salaire la rémunération en cas d’arrêt (contre 100% actuellement).
Conséquences pour les IPCSR et DPCSR :
Pour un IPCSR au 8ème échelon du deuxième grade
o Arrêt 5 jours : Actuellement = 2 175€ perçus. Avec la réforme = 2 010€. Perte sèche = 165€.
o Arrêt 15 jours : Actuellement = 2 175€ perçus. Avec la réforme = 1 935€. Perte sèche = 240€.
o Arrêt 30 jours : Actuellement = 2 175€ perçus. Avec la réforme = 1 823€. Perte sèche = 352€.
Pour un DPCSR au 7ème échelon
o Arrêt 5 jours : Actuellement = 2 618€ perçus. Avec la réforme = 2 419€. Perte sèche = 199€.
o Arrêt 15 jours : Actuellement = 2 618€ perçus. Avec la réforme = 2 329€. Perte sèche = 289€.
o Arrêt 30 jours : Actuellement = 2 618€ perçus. Avec la réforme = 2 194€. Perte sèche = 424€.
Pour tous : 0€ en cas d’arrêt de 1 à 3 jours ;
SIMULATION PERSONNALISÉE : LE TABLEUR DU SNICA EST EN PJ DE CE POST
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Avec sa réforme, ce Gouvernement anti-fonction publique espère économiser 1.2 milliards d’euros sur le dos des agents publics !
Outre les économies, il vante une mesure de justice vis-à-vis des salariés du privé et un moyen de lutte contre l’absentéisme dans le public.
Qu’en est-il en réalité ?
> Justice vis-à-vis du privé ? NON ! Plus de 2/3 d’entre eux sont protégés de la perte de salaire par leur entreprise.
> Réduction de l’absentéisme ? NON ! Une enquête de l’Insee montre que le délai de carence réduit les arrêts courts... mais augmente les arrêts longs.
Les agents « hésitent à s’arrêter de travailler pour se soigner », ce qui conduit à une dégradation de leur santé et engendre in fine des arrêts plus longs. D’autres études, en France et à l’étranger, corroborent ces conclusions.
En outre, les jours de carence pénalisent particulièrement les femmes, qui sont plus souvent concernées par des arrêts maladie.
SIMULATION PERSONNALISÉE : LE TABLEUR DU SNICA EST EN PJ DE CE POST
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