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Agression centre de Rungis (94)
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Agression centre de Rungis (94)

 
Posté le 09/12/2023

Examen B Centre de Rungis, 10h30, le 08/12/2023

Un candidat évalué la veille revient sur le centre d'examen, après avoir reçu un résultat défavorable.

Il s'adresse comme suit à l'IPCSR : "c'est clair tu as trois possibilités, soit on règle ça à l'amiable, soit devant la justice, soit je t'insulte et je te pète la gueule!"

Notre collègue est resté courtois et a indiqué à cet individu qu'il pouvait procéder à un recours. 

Mais le candidat voulait absolument "régler ses comptes".

Heureusement, la police municipale est intervenue très rapidement, grâce à la réactivité d'un enseignant qui se trouvait dans le secteur, ce qui a mis un terme à l'altercation.

Le DPCSR et le chef de service n'étant pas disponibles, c'est l'adjoint du délégué qui a accompagné l'agent déposer plainte en début d'après-midi.

L'ensemble des IPCSR du 94 a arrêté les examens en signe de solidarité et de soutien envers ce collègue.

C'est la deuxième fois cette année que le centre de Rungis voit un candidat ajourné revenir pour en découdre avec un IPCSR. 

La cause : L'ADR n'existe plus ! 

Pourquoi ? Parce que lors du développement de RDV-P, l'Administration a fait le choix de détruire cette méthode d'annonce... que le SNICA-FO et ses mandants avaient mis 14 ans à faire déployer dans tous les départements et toutes les catégories. 

Scandaleux !

En outre, le SNICA-FO insiste, depuis des mois, pour que le CEPC soit envoyé au plus tôt à J+2, ce que l'Administration aurait dû faire immédiatement, afin notamment d’éviter les agressions comme celle qui s'est produite hier.

Alors que le SNICA-FO s’est une nouvelle fois mobilisé pour présenter un cahier de revendications complet pour que les IPCSR et DPCSR soient protégés au maximum lors des examens, le ministère de l'Intérieur prend son temps. Il fait preuve de laxisme, alors qu’il est de SA responsabilité de protéger ses agents !

Faudra-t-il attendre une agression mutilante, comme notre filière en a déjà connues, pour aboutir ?

 

La question sera clairement posée le mardi 12 décembre à la Sous-directrice ERPC, qui recevra en audience une délégation du SNICA-FO composée d’IPCSR et DPCSR en colère !

 

 

 

 

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