Après les DPCSR, c’est au tour des IPCSR d’être appelés à la rescousse au détriment de leurs conditions de travail, voire de leur sécurité, pour pallier l’incapacité de l’Administration à anticiper ses réformes :
Objet : ETG - nouvelle banque - Places supplémentaires
Date : 09/05/2016 17:42
De : ERPC2
À : Délégués-DSCR-ERPC
Bonjour,
En complément du précédent mail, s'il ne vous est pas systématiquement possible de prévoir des séances supplémentaires, vous pouvez utiliser la capacité maximale du matériel ETG (jusqu'à 40 boîtiers) chaque fois que les conditions pour accueillir 40 candidats le permettent.
Bien cordialement.
Objet : ETG- nouvelle banque
Date : 09/05/2016 17:12
De : ERPC2
Mesdames et Messieurs les délégués,
Suite au message vous demandant de réinstaller la base départementale pour la mise en place du nouveau tirage, nous vous remercions de nous faire part, par retour de mail :
- de l'état d'avancement de cette réinstallation dans votre département
- du nombre de séances théoriques supplémentaires que vous êtes en mesure d'ouvrir d'ici la fin du mois
- ainsi que des éventuels désistements d'établissements d'enseignement sur les séances théoriques programmées notamment cette semaine.
En vous remerciant pour votre collaboration.
Bien cordialement.
Il est donc indiqué qu’en cas d’impossibilité de programmer des sessions d’ETG supplémentaires, ce sont des séances de 40 candidats qui pourront être convoquées. S’il est précisé que les conditions pour accueillir les usagers doivent être réunies, nous remarquerons qu’il s’agit uniquement de questions matérielles.
Les agents sont donc une nouvelle fois considérés comme de simples pions !
Rappelons que cette configuration est contraire aux dispositions de la note du 25 avril 2013 qui préconise, afin de tenir compte de la charge de travail, de « ne pas dépasser les 35 candidats par séance jusqu’à la mise en œuvre de la dématérialisation » (FAETON).
De plus, pour le SNICA-FO, à l’heure où la nouvelle banque de questions entraîne une chute spectaculaire du taux de réussite à l’examen, augmentant de fait le risque de tensions et d’agressions sur les personnels (cliquer ici pour lire le courrier envoyé au DISR sur ce sujet), il serait irresponsable de la part de la DSCR de les placer dans une situation où ils auraient encore plus de candidats à gérer.
En conséquence, et conformément à la note du 25 avril 2013, les conditions actuelles ne permettent pas d’accueillir 40 candidats par séance !