Philippe Destarkeet, Secrétaire général du SNICA-FO, a été reçu à sa demande par la nouvelle DRH du MI, Madame Juliette Bossart-Trignat.
Philippe était accompagné de ses adjoints, Jaouad Mestour et Damien Mascaras, et de Priscillia Merien, également membre du secrétariat général, et Corinne Breton, Déléguée régionale des Hauts-de-France.
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Madame Juliette Bossart-Trignat, Directrice des Ressources Humaines du ministère de l’Intérieur, a pris ses fonctions fin octobre 2024. Nous l’avons sollicitée pour une audience bilatérale qui a eu lieu le jeudi 16 janvier.
Pour le SNICA-FO, se présenter, c’est bien sûr mettre en avant notre position historique de syndicat ultra majoritaire (70.3 % aux dernières élections, pour mémoire), rappeler que nous ne confondons pas syndicalisme et cogestion et insister sur nos revendications.
Lors de cette réunion bilatérale, nous avons particulièrement mis l’accent sur celles développées dans nos deux dernières contributions thématiques : “réduire le coût de l’accès au PC” et “la santé au travail des IPCSR” et sur celles relatives aux régimes indemnitaires des IPCSR et des DPCSR.
Mais présenter le SNICA, c’est aussi, voire surtout, présenter les IPCSR et les DPCSR :
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Leurs missions, auxquelles ils sont particulièrement attachés, et dont beaucoup ont été liquidées dès après notre intégration au MI.
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Leurs contraintes, auxquelles ils font face chaque jour, et pour lesquelles ils ne sont guère récompensés vu la faiblesse de leurs régimes indemnitaires.
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Leurs attentes, bien légitimes, autour notamment du maintien de leur statut de fonctionnaire d’Etat, de la consolidation de leurs missions et de régimes indemnitaires améliorés.
Nous avons souligné que le Service Public du Permis de Conduire (SPPC) n’est pas à vendre.
C’est une mission à hauts enjeux qui nécessite un engagement fort de l’Etat, impliquant des fonctionnaires d’Etat !
L’ETG, dans sa forme actuelle, témoigne définitivement de la déconfiture de la privatisation avec son cortège de fraudes, malversations et décrédibilisation de l’ensemble du système formation/évaluation. Les examens théoriques et pratiques du permis de conduire ne peuvent pas être de simples marchandises !
Nous avons répété que les IPCSR ne sont pas des agents “comme les autres”; personnels nomades, sans poste fixe, parfois même sans centre équipé, et en contact permanent avec un public souvent à cran (compte-tenu de l’image déplorable renvoyée par les médias, orchestrée par les OP avec la complicité de l’Administration).
Nos sujétions et notre niveau de responsabilité exigent une revalorisation indemnitaire pour témoigner aux IPCSR et DPCSR toute la considération qu’ils méritent et pour raviver l’enthousiasme qui leur fait souvent défaut depuis la réforme de 2014.
Cette augmentation de nos primes doit prendre en compte nos fonctions, nos sujétions, notre expertise et notre engagement professionnel à leur juste valeur.
Enfin, suite à l’acte fondateur initié par le SNICA-FO sur la santé au travail des IPCSR, Nous attendons des travaux au sein de la Formation spécialisée (ex-CHS-CT) suivis d’initiatives concrètes et adaptées.
Le SNICA-FO a donc “planté le décor” auprès de la nouvelle DRH du MI. Vous pouvez compter sur votre syndicat majoritaire pour ne pas céder aux sirènes de l’accompagnement des projets de l'Administration et donc pour défendre avec force et sincérité les intérêts particuliers des IPCSR et DPCSR et le SPPC.
Damien, SGA ; Philippe, SG ; Jaouad, SGA ; Priscillia, Secrétariat général et DR CVL ; Corinne DR HDF ;