Alors que certaines organisations professionnelles d’auto-écoles se font l’écho de problèmes aigus de places d’examens sur l’ensemble du territoire, pour le SNICA-FO, il convient avant tout d’établir une analyse précise sur la base des projections de l’activité des BER aux mois de juin, juillet et d’août.
Or il se trouve que malgré nos demandes répétées, la DSR n’a pas effectué ce travail, ce qui ne l’a pas empêchée par ailleurs de décider unilatéralement un retour à une programmation à plein régime, qu’elle couplerait à une suppression temporaire de l’évaluation des vérifications. Cette diminution du temps de l’examen permettrait, selon-elle, « de laisser le temps aux accompagnateurs d’effectuer les opérations de désinfection entre chaque candidat ». En revanche, c’est la coupe sombre dans les temps de pause pourtant incontournables pour retirer le masque et respirer normalement.
Pour le SNICA-FO, si les vérifications sont temporairement supprimées, il n’est pas acceptable que ces compétences soient validées par les auto-écoles, car cela équivaudrait à une privatisation temporaire de cette évaluation. Le DISR dit avoir entendu le message…
Le SNICA-FO a quant à lui mobilisé tous ses réseaux sur l’ensemble du territoire.
Et il ressort qu’une majorité de départements ne connaissent pas de tensions particulières sur les places d’examens, quand une minorité éprouve des difficultés d’ampleurs très disparates d’un département à l’autre.
Pour le SNICA-FO, le bon sens devrait donc dicter une remise en route immédiate du dispositif de péréquation régionale-nationale !
Réponse de la DSR sans aucune argumentation : « Ce n’est pas une option envisagée. ». Les BER en difficulté sauront apprécier !
Par ailleurs, nous avons pu observer que certaines pratiques pouvaient expliquer des situations plus fluides dans certains départements : réflexions sur un étalement des titres professionnels, sur l’ouverture des places d’examen en option sur l’ensemble du mois de juin, pour donner de la visibilité aux AE et candidats. Le SNICA-FO préconise également la mise en œuvre de l’unité à 12’ en moto dès le mois de juillet et non en août comme l’a programmé la DSR (avec un temps de conduite effective à 26’ et non pas à plus de 30 comme actuellement).
Mais la DSR, incapable de réagir de façon proportionnée et adaptée, fait désormais porter sur les IPCSR son incurie manifeste.
Pour le SNICA-FO, il est désormais incontournable que la DGS revoit en urgence le protocole sanitaire à la lumière de la situation sanitaire actuelle et des remontées de terrain qui font apparaître des difficultés insurmontables liées notamment au port de la visière, à l’absence de climatisation et de ventilation, ainsi qu’à l’utilisation de housses plastiques.
- Les visières mettent clairement en jeu la sécurité des examens (déformation de la vision et buée notamment)
- Ces mêmes visières, conjuguées à l’absence de climatisation et à l’utilisation de housses en matière plastique, dégradent considérablement les conditions de travail des IPCSR parfois au bord du malaise lorsque la température extérieure augmente.
Dans l’attente du retour de la Direction Générale de la Santé, que nous avons sollicitée directement par courrier, le SNICA-FO restera au côté des IPCSR et continuera de porter leur voix et leur mandat auprès de la DSR.