Au 13ème jour de « débats » parlementaires, Edouard Philippe a annoncé « à la hussarde », samedi 29 février, qu'il engageait la responsabilité de son gouvernement pour faire passer le projet de loi sur la réforme des retraites sans vote, via l'article 49.3.
Déposées samedi, les deux motions de censure de la droite et de la gauche ont été rejetées. Par conséquent, la réforme des retraites est considérée comme adoptée par l'Assemblée nationale.
Le gouvernement Macron démontre une fois de plus que c'est la finance et non le peuple qui gouverne.
Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires et CNT ont appelé à des rassemblements dès le lundi 2 mars. D'autres rassemblements et actions seront programmés.
La prochaine journée de grève interprofessionnelle est programmée le mardi 31 mars
Le 02 mars, FO a annoncé quitter la conférence de financement, car ce rendez-vous «ne permet pas de garantir la liberté de négociation », le Premier ministre ayant «fixé des contraintes inacceptables» comme le refus préalable de toute augmentation des cotisations patronales.
« La cohérence amène FO à refuser de cautionner l'impasse à laquelle conduit cette conférence de l'équilibre et du financement – celle du recul à nouveau de l'âge de la retraite – et estime par conséquent le moment venu d'en sortir», écrit la confédération dans un communiqué.
La CGT a quitté à son tour la conférence de financement.
Les députés examinent depuis le 04 mars le projet de loi organique accompagnant la réforme et objet de 1800 amendements. Ce coup-ci le gouvernement ne pourra pas recourir au 49.3.
La bataille va donc se poursuivre !
LE 31 MARS TOUS EN GREVE
ET DANS LA RUE !