Dans un courrier adressé au président du CAES le 31 juillet dernier, Emmanuel Barbe annonce que dès 2022, la DSR ne financera plus le CAES sur son volet action sociale.
Le DISR précise également que durant les 3 années à venir, les financements s’éteindront progressivement… Seules les prestations « sécurité routière » pourraient être maintenues. Les prestations sociales du CAES pourraient être impactées par cette coupe budgétaire dès 2020.
C’est donc une attaque frontale contre le seul outil social spécifiquement dédié aux IPCSR et DPCSR. Un outil social toujours plébiscité, puisque le CAES compte encore en 2019, plusieurs centaines d’adhérents, auxquels viennent s'ajouter des ayants droits plus nombreux encore.
Le SNICA-FO a été reçu à la DSR-ERPC sur ce sujet mercredi dernier. En l’absence d’un nouveau sous-directeur, ses représentants se sont malheureusement contentés de répéter les éléments contenus dans le courrier d’E. Barbe.
Depuis le début de la séquence, le SNICA-FO est en contact régulier avec le président du CAES.
Nous nous tenons à la disposition de son comité directeur pour soutenir son combat, et convenir ensemble de réactions conjointes efficientes.
A l’heure où la DSR tente de rompre unilatéralement l’engagement du ministère de l’intérieur, le SNICA-FO appelle l’ensemble des I-D-PCSR à démontrer leur soutien massif au CAES en répondant aux sollicitations à venir de ses dirigeants.
Pour mémoire :
- Le CAES a été créé en 1976 par le SNICA-FO.
- La pérennisation du CAES avait été actée en 2013 suite au bras de fer engagé par le SNICA-FO pour assurer le maintien de nos spécificités (RIN ARTT et frais de déplacement notamment…) lors du transfert au ministère de l’intérieur. Bras de fer qu’une grève victorieuse de 11 jours en novembre-décembre 2013, avait permis de remporter.