Le scénario de la DSR prévoit des suppressions de postes d’IPCSR dans le grand-Est (Vosges et Meuse).
Le 12 juin, une délégation du SNICA-FO a été reçue par le préfet des Vosges.
Le SNICA-FO a rappelé :
- Qu’en 2014 le ministre CAZENEUVE a privatisé l’ETG pour soi-disant dégager des places d’examen et développer les missions de contrôle mais qu’aujourd’hui force est de constater que cette promesse n’a pas été tenue puisque les effectifs diminuent (encore -13ETP pour 2019).
- Que ceci remet en cause l’équilibre fragile entre les examens, les missions de contrôle et de SR.
- Que les missions de contrôle à peine naissantes sont pourtant ô combien indispensables et doivent être développées : l’explosion des pratiques frauduleuses chez les OA en attestent (contrôles d’identité non effectués, substitution de candidats etc.). D’autres pratiques déviantes sont régulièrement observées chez les CSSR.
Le Préfet des Vosges se dit scandalisé par cette information et réaffirme la nécessité de maintenir les contrôles et les actions de sécurité routière, donc les effectifs !
Le SNICA-FO précise que la Meuse est également concernée par cette suppression d’ETP et que nous allons également interpeller son préfet.
Le préfet des Vosges affirme qu’il va faire de même de son côté.
Il annonce enfin qu’il va relancer le Préfet de région et informer la DSR de la nécessité de maintenir l’ETP menacé de suppression dans les Vosges !
L’arbitrage régional a, pour l’heure, été reporté.
Le SNICA-FO se félicite de son action qui a permis de faire émerger une prise de conscience sur les conséquences de la perte d'ETP et de trouver un précieux allié pour la suite du combat.