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Qu’avec l’Administration, tout soit long, nous le savions ! D’ailleurs, au SNICA-FO, la persévérance nous permet d’avancer et contraint nos interlocuteurs à traduire par des mesures concrètes les revendications que nous bâtissons.
Alors qu’il y a 19 mois nous lui avons envoyé notre contribution sur le toilettage de la procédure, la DSR réagit enfin par courrier en lâchant quelques bribes :
- Une présentation plus synthétique de l’épreuve pratique ;
- Un test de la vue qui n’est plus systématique, proposition déjà actée via le guide APEP du 29 novembre dernier ;
- Une expérimentation du départ à deux candidats qui ne préjuge toutefois en rien de la décision qui sera retenue à l’issue de ce test.
Avec 12 pages de contribution résumées en 3 lignes, le moins que l’on puisse dire, c’est que la DSR possède le sens de la synthèse et qu’elle fait preuve d’une conception minimaliste de ce qu’est un « cycle » d’échanges… puisque se sont déroulées seulement deux réunions dédiées, en outre arrachées à force d’insistance par le SNICA-FO.
Notre discours ne souffrait pourtant aucune ambiguïté : chacune de nos propositions est partie intégrante d’un tout. Prise isolément, elle ne résout que de façon très parcellaire le constat initial dressé par notre seule organisation syndicale : la surcharge de travail liée notamment à la treizième unité.
Toutefois, en parallèle de cette traditionnelle inertie, la DSR se montre aujourd’hui étonnamment très prompte à lancer une expérimentation de l’IPCSR à l’arrière en B, sans même en avoir discuté en amont avec le SNICA-FO ! Le paradoxe est flagrant.
Il est évident qu’au regard des implications potentielles importantes d’une telle évolution, le dialogue est impératif.
Prise d’une frénésie inédite qui laisse le SNICA-FO méditatif sur le pourquoi, la DSR décide de court-circuiter les étapes et prend le parti d’ignorer votre avis, à l’instar de ce qu’elle fait au sujet de la moto suiveuse en examen moto.
Le dialogue social obéît à des règles qu’il convient de respecter. Il doit s’exercer prioritairement au sein d’instances telles que le CCER dont nous revendiquons avec une constance inébranlable le prolongement depuis notre transfert au MI. En son absence, toutes les dérives sont envisageables. Le projet de moto suiveuse et l’expérimentation de l’IPCSR à l’arrière en B en constituent encore la triste illustration.
L’Administration galvaude honteusement le dialogue social pour tenter de légitimer des décisions unilatérales.
Nous déciderons donc ensemble, lors des RIS de septembre, des suites à donner à ces marques de mépris.