Le 06 février 2018, le SNICA-FO adressait une demande d’audience au Premier ministre.
Nous déplorions notamment que suite au CISR du 09 janvier, l'Etat continue d'axer très largement la politique de sécurité routière sur le contrôle sanction en délaissant les aspects liés au permis de conduire, à l'enseignement de la conduite et à sa qualité.
Suite à ce constat, notre organisation syndicale rappelait dans ce courrier envoyé au plus haut niveau de l'Administration, le rôle essentiel des IPCSR et DPCSR en matière de lutte contre l'insécurité routière au travers de l'ensemble de leurs missions statutaires.
Les propos tenus le 27 février lors de notre rencontre avec le cabinet du ministre de l'Interieur laissent cependant clairement entendre que certains membres du Gouvernement ne partagent pas notre point de vue sur le caractère incontournable de notre existence puisqu'ils souhaitent ardemment la privatisation de l'examen B !
Dans ce contexte anxiogène, la nécessité d'échanger de vive voix avec les services du Premier ministre est d'autant plus évidente.
Face à la menace qui ressurgit dans notre secteur, alors que se définissent en catimini les contours d'"action publique 2022", le SNICA-FO a déposé un préavis spécifique aux IPCSR et aux DPCSR pour le 22 mars, jour de grève dans la fonction publique.
Et c'est forts de votre mobilisation lors de cette journée, que nous avons relancé dans la foulée le cabinet d'Edouard Philippe pour le rencontrer.
Le SNICA-FO a ainsi été entendu : une délégation de notre organisation sera reçue le 17 avril à 14h30.
Un compte-rendu sera mis en ligne suite à cette rencontre. Restez connectés !