Voici livrée la 10.000ème version d'APEP, censée être bien plus meilleure que celle d'avant.
La DSR nous avait pourtant affirmé que l'avant dernière était encore plus mieux que celle qui était déjà encore plus bonne que la précédente .
Mais finalement... elle ne marche pas !
Heureusement, pour ceux qui s’inquiètent, l'administration pense à tout : il devrait y avoir deux autres versions encore beaucoup plus meilleures (si si, c'est ce qui est écrit dans le mail!).
Certes cette succession impressionnante de versions et de mises à jour en devient grotesque et peut prêter à sourire. Mais le thème du rire comme palliatif à l'adversité n'est pas nouveau !
Car plus que comique, force est de constater que la situation est depuis longtemps tragique.
Les IPCSR et DPCSR subissent en effet de plein fouet, au quotidien, sur le terrain, dans les BER, comme sur leur temps personnel, les conséquences de cette incompétence.
La DSR s'imagine t-elle que les agents ont tout le loisir d'effectuer des mises à jour qu'ils sont en outre censés avoir fait pour la veille?
Par ailleurs, il est évident que le manque de fiabilité du dispositif nuit considérablement aux conditions de travail des IPCSR et DPCSR. Quand les premiers se concentrent sur le fonctionnement erratique de leur outil capricieux plutôt que sur l'examen lui-même, les seconds s'échinent à passer des consignes quasi quotidiennes sur ce thème, à servir d'assistance informatique et à communiquer avec les agents SIC !
Du côté des IPCSR, nul doute que ces dysfonctionnements sont mal perçus par les usagers et qu'ils donnent l'occasion de formuler des récriminations à l'adresse des agents... et la DSR s'étonnera par la suite que les tensions avec les candidats deviennent légion et que le nombre des agressions explose.
Même si on ne devait considérer que cette seule conséquence, il est capital que notre Administration trouve en urgence des solutions définitives sur ce dossier APEP !