Au fil des semaines, le nombre de places non pourvues par les auto-écoles augmente. Lors de l'audience du 03 mars obtenue auprès du DISR, le SNICA-FO a exposé cette situation à une Administration cherchant à minimiser l'ampleur du phénomène.
Par mail du 25 février, nous avions sollicité nos interlocuteurs afin que nous soient transmises, par écrit et lors de cette entrevue, les statistiques relatives aux candidats non examinés (NH, absents, excusés), mois par mois et pour chaque département (lien adhérents vers ce message).
Malgré cette précaution, la DSCR n'a pas donné de suite positive le jour J. Nous avions pourtant précisé que "ce préalable nous sembl[ait] indispensable pour échanger sur des bases objectives et constructives".
Ainsi, le 09 mars, face au silence de la DSCR qui nous avait pourtant assurés en séance être disposée à nous transmettre ces données, nous avons réitéré notre demande par un nouveau courriel.
Ces chiffres sont en effet indispensables pour cerner objectivement la situation du service public des examens du permis de conduire et les effets des mesures déjà mises en oeuvre.
Avec une réactivité peu commune, la DSCR nous a renvoyé un document...qui ne répond pas à ce que nous demandions ! Nous nous retrouvons ainsi à la tête d'un tableau famélique et de quelques lignes tout aussi riches de sens, laissant apparaître des statistiques nationales annuelles pour 2013 et 2014 (voir PJ à droite de votre écran).
L’Administration aurait-elle quelque chose à cacher à ses agents, et à l’organisation majoritaire de la filière, pour s’obstiner à refuser (sans l’avouer), de communiquer les statistiques nationales ?
Car nous savons tous que seuls les chiffres mensuels, notamment depuis août 2014 et jusqu’à février 2015, pourront mettre en évidence le caractère totalement inadapté du mode de calcul des délais et celui, insensé, des mesures à venir.
Plus le temps passe et plus cet entêtement à enterrer la vérité met la DSCR dans une posture périlleuse. Les IPCSR et DPCSR ne sont pas dupes ! Le SNICA-FO non plus ! Et comme notre persévérance est à l'avenant de la surdité de l'Admnistration, nous sommes revenus à la charge par un nouveau message (Adhérents, cliquez ici).
Osera-t-elle une nouvelle marque de mépris envers ses personnels, déjà passablement écoeurés du traitement qui leur est infligé depuis des mois, en tentant une nouvelle pirouette ?