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POINT 6 DU RELEVÉ DE CONCLUSIONS DU 30 JUIN : LE RENOUVELLEMENT DES TABLETTES
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POINT 6 DU RELEVÉ DE CONCLUSIONS DU 30 JUIN : LE RENOUVELLEMENT DES TABLETTES

 
Posté le 20/08/2021

POINT 6 : LE RENOUVELLEMENT DES TABLETTES

 

« Revendication du SNICA : Le renouvellement du parc de tablettes utilisées en examen par les IPCSR. »

« La DSR rappelle que les délégués disposent d’un stock d’environ 200 tablettes de remplacement, soit plus de 15 % du parc total. Ce stock est immédiatement disponible pour remplacer toute tablette défaillante. Afin de faciliter le remplacement des tablettes qui le nécessitent, un rappel des instructions de mise à disposition sera rapidement communiqué à l’ensemble du réseau des délégués. »

Le constat du SNICA-FO est sans appel. Nombreux sont les IPCSR et DPCSR à subir les conséquences d'un matériel défectueux. Insatisfaisants sont les succédanés de solutions proposés aux délégués pour répondre aux difficultés exprimées et observées.

La "réponse" apportée par la DSR dans le relevé de "conclusions", et ce qu'elle sous-entend, est à ce titre inconcevable: le matériel existe, et s'il n'est pas acheminé, la faute en est aux DPCSR ! 

La centrale est-elle consciente que sur ce dossier encore, les DPCSR doivent être sur tous les fronts, en se faisant l'interface entre les IPCSR, le Spare régional et le Sidsic (service interministériel des systèmes d'information et de communication) ?

La multiplication des interlocuteurs occasionne des retards très importants dans la réinitialisation des tablettes, dans la résolution des problèmes techniques en général, ou dans la fourniture de nouveaux modèles. Le regroupement des emplois des Sidsic depuis 2016, ainsi que les réformes en cours de l’organisation territoriale de l’État (OTE), placent les services informatiques sous une tension permanente.

Ces délais sont totalement incompatibles avec les exigences des BER et le quotidien des IPCSR, ces derniers se retrouvant parfois plusieurs semaines sans matériel.

Le cas des DOM est à ce titre symptomatique de l'imprévoyance de l'Administration et révèle les conséquences d'une politique de casse des effectifs au sein des services publics. Alors que les IPCSR et DPCSR ultramarins subissaient depuis des mois tous les désagréments découlant des problèmes de réseau et de paramétrage de la carte SIM, la livraison du matériel n'est intervenue qu'en février dernier, pour une programmation des cartes par la direction du numérique mi-juin, soit 4 mois plus tard ! 

Notons également que les DPCSR, soucieux du fonctionnement de leur bureau et des difficultés des inspecteurs, se retrouvent parfois, par la force des choses, techniciens en informatique pour tenter de trouver des solutions urgentes.

L'Administration les forme-t-elle pour cela ? NON. Leur agenda écrasant leur permet-il de gérer cette tâche supplémentaire ? NON.

Le manque de gratitude de la part de la centrale est encore flagrant sur ce dossier, alors que les DPCSR se démènent avec les moyens dégradés du bord. 

Quand nous interrogeons la DSR par courrier le 20 avril 2021 sur la stratégie de remplacement, nous n'obtenons pas de réponse, ce qui laisse présager une absence de vision prospective sur le moyen terme.

Il est pourtant indubitable, compte tenu des conditions intensives d'utilisation du matériel d'examen et du phénomène d'obsolescence programmée, qu'un renouvellement triennal de la totalité du parc est indispensable. Le SNICA-FO revendique ainsi fermement l'achat annuel de 500 tablettes, afin que chaque IPCSR dispose d'un matériel neuf tous les trois ans.

Il est bien évident que tous les signes de faiblesse du matériel, résultant par exemple de la perte d'autonomie de la batterie ou des caprices de l'écran tactile, devraient se solder par un remplacement systématique et sans délai. Il est en effet inconcevable de devoir attendre la panne totale avant de se voir attribuer, à un horizon incertain et lointain, une nouvelle tablette.

Il est à noter que le budget nécessaire est insignifiant par rapport aux sommes allouées à la délégation à la sécurité routière, notamment sur la partie communication (plus de 16 millions d'euros, soit plus que le budget alloué au permis de conduire qui représente moins de 15 millions d'euros au total).

Comme toujours, et comme sur le thème des effectifs par exemple, il ne s'agit que de choix politiques et de volonté de la part des décideurs !

 

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