Dès l’erreur éliminatoire qui a nécessité l’intervention de l’inspecteur, le candidat a commencé à invectiver notre collègue qui a dû aussitôt interrompre l’examen.
Sur le trajet retour, l’individu placé à l’arrière a continué de déverser ses insultes malgré l’intervention de la monitrice. Arrivé sur le centre d’examen, c’est un collègue IPCSR qui a dû s’interposer pour permettre à notre collègue d’aller se réfugier dans le bâtiment.
Le vigile quant à lui a réussi à empêcher le candidat de pénétrer à son tour dans le bâtiment pour poursuivre l’inspecteur.
C’est alors que l’homme s’en est pris à un autre IPCSR présent sur le centre qui s’est vu insulté lui aussi et contraint à son tour d’aller s’enfermer dans le bâtiment devant l’attitude menaçante du personnage. Ce dernier a tenté de le suivre et a alors asséné plusieurs coups de pied dans la porte. Une fois de plus, c’est l’agent de sécurité qui a dû intervenir pour l’écarter.
Tous les IPCSR du 94 ont décidé de ne pas reprendre le travail cet après-midi pour marquer leur solidarité avec leur collègue et exprimer leur ras-le-bol par rapport à la multiplication de ces faits et au manque de réaction de l’Administration centrale.
Comment expliquer l’absence de communication du délégué interministériel dans les médias sur ces sujets alors que nous l’avons invité à le faire urgemment ?
Comment expliquer par exemple que la DSR n'envoie pas un message à l’ensemble des auto-écoles pour évoquer la situation, rappeler que leurs élèves doivent être briefés tout au long de la formation et qu’elles doivent signaler aux BER tout futur candidat susceptible de devenir agressif ? C’est cette négligence coupable couplée au manque d’initiative de leur Administration qui contribue à faire grossir l’exaspération des IPCSR sur l’ensemble du territoire.
Le SNICA-FO continue de pousser à tous les étages du ministère de l’intérieur pour qu’enfin un dispositif complet soit mis en œuvre. Certains éléments (voir audience au cabinet du ministre) démontrent qu'à force de persévérancenous parvenons à obtenir certaines avancées mais qui sont encore insuffisantes et surtout très lentes à se mettre en œuvre.
Le cabinet du ministre que nous rencontrerons le 1er mars devra lever les derniers blocages. Il en va de sa responsabilité !