« La reconnaissance est le paiement du pauvre ! »
L’année 2015 a été le théâtre de terribles attentats, tous condamnés par Force Ouvrière.
Face à ces actes barbares, la mobilisation des services publics a été totale et sans faille. Forces de sécurité, services de santé ainsi que l’ensemble des agents des services publics ont répondu présents.
Le gouvernement a salué l’engagement et la disponibilité des agents publics, et n’a pas eu de mots plus valorisants les uns que les autres pour les féliciter.
Cette reconnaissance, aussi agréable soit-elle, ne doit pas masquer les décisions budgétaires prises dans le même temps dans la Loi de finances 2016.
Ainsi apparait la contradiction pour ne pas dire l’hypocrisie du gouvernement qui continue de prôner le gel de la valeur du point d’indice, l’augmentation des retenues pour pension civile, la diminution des mesures catégorielles et pour être dans l’actualité, la suppression des durées minimales de carrière ou des réductions d’ancienneté pour changer plus rapidement d’échelons.
Depuis 2010, le gel de la valeur du point d’indice a entrainé 8 % de perte de pouvoir d’achat au seul regard de l’inflation. Ce gel a également une répercussion sur le montant des pensions servies.
Le protocole PPCR, la mise en place du RIFSEEP, la réforme territoriale et son cortège de fusions-mutualisations et mobilités forcées vont également continuer de dégrader les carrières et conditions de travail des agents.
Pour la FGF-FO, cela ne peut plus continuer. Les belles paroles ne suffisent pas, seule la revalorisation immédiate de 8 % de la valeur du point d’indice sera de nature à traduire tous les bons sentiments de nos gouvernants.
Quand le gouvernement n’entend pas nos revendications, passe en force sur PPCR et le RIFSEEP, il n’y a pas d’autre choix que le rapport de force !
L’urgence est à la mobilisation pour faire aboutir nos revendications.
A l’appel de FO, et de la CGT et Solidaires au plan national, ensemble le 26 janvier 2016 :
TOUS en GREVE et MANIFESTATIONS à Paris et dans les départements.